Les chroniques assidues
Adresse du site http://leschroniquesassidues.blogspot.frBibliosurf suit ce site depuis le 6 juin 2015 et référence 18 articles. Le dernier article date du 12 avril 2016.
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Un souffle, une ombre / Christian Carayon
Un souffle une ombre n’est pas un thriller ordinaire, on a affaire à quelque chose de plus complexe, de plus profond, et le parallèle entre la vie de l’auteur et le drame de Basse-Misère m’a convaincue.

Les Délices de Tokyo / Durian Sukegawa
Duran Sukegawa raconte le Japon actuel tel qu’on se l’imagine : les cerisiers en fleurs, les jeunes filles en uniforme, la chaleur estivale...

Elle regarde passer les gens / Anne-James Chaton
Un enchaînement presque sans fin de phrases courtes, qui commencent toutes par "Elle" et qui donnent au roman un rythme intense qui laisse parfois sans souffle...

Ce qu’il nous faut, c’est un mort / Hervé Commère
Tous les personnages présents dans ce roman sont décrits et analysés avec beaucoup de détails sur le passé et leur présent et les relations entre eux sont brossées avec justesse. C’est ce qui fait la profondeur du roman...

Tout ce qu’on ne s’est jamais dit / Celeste Ng
Un roman envoûtant, le premier de Celeste Ng, qui ne laisse pas indifférent, qui fait réfléchir au poids du passé et de la famille sur le destin d’une adolescente ordinaire.

Pattes de velours, oeil de lynx / Maria Ernestam
Le roman retombe un peu comme un soufflé, si j’ose dire, car malheureusement, ce roman est très court, trop court !

Gloire tardive / Arthur Schnitzler
J’ai été agréablement surprise par la fluidité de l’écriture de l’auteur, et si le sujet traité ne me parait pas neuf ou original, il l’est fait de façon plaisante et bien menée.

Miniaturiste / Jessie Burton
Quelle belle découverte ! Avec son premier roman passionnant, Jessie Burton a frappé fort et devient incontestablement une auteur à suivre !

La Terre qui penche / Carole Martinez
Avec La Terre qui penche, Carole Martinez ensorcèle son lecteur qui voit avec appréhension la dernière page se rapprocher de plus en plus vite.

Où étiez-vous tous / Paolo Di Paolo
Paolo Di Paolo a écrit un roman juste et touchant où chacun se retrouvera à travers sa propre expérience et qui mêle histoire personnelle et histoire universelle avec, en plus, une belle écriture précise.

J’ai vu un homme / Owen Sheers
Si l’idée de mettre en parallèle l’histoire du responsable de la mort de Caroline était intéressante, j’ai trouvé qu’elle n’était pas assez développée et que le lien qui se développait avec Michael était faible et n’apportait pas grand-chose au développement de l’histoire.

Jugan / Jérôme Leroy
Jérôme Leroy a une belle écriture fluide et captivante. J’ai aimé ce roman dès les premières pages qui sont empreintes de nostalgie, et la suite a réussi à me tenir en haleine...

Paradis amer / Tatamkhulu Afrika
Cette lecture n’a donc pas été toujours aisée pour moi par la dureté des thèmes évoqués, par le voyeurisme que j’ai pu parfois ressentir mais aussi par certaines tournures d’écritures qui alourdissent parfois le roman.

Popcorn melody / Emilie de Turckheim
Cette satire du monde la consommation avait tout pour me plaire, mais m’a laissée au bord de la route et ne me laissera pas un souvenir impérissable, malgré une écriture fluide et des aspects comiques pas inintéressants.

La septième fonction du langage / Laurent Binet
Laurent Binet a réussi un grand coup de maitre en écrivant un bon roman à la fois policier, érudit et très drôle auquel il faut parfois s’accrocher mais qui vaut largement la peine qu’on se perde un peu dans les méandres de la linguistique et de la sémiologie.

La mort avec précision / Kōtarō Isaka
La Mort avec précision est un bon roman divertissant que je vous conseille, qui m’a fait découvrir un aspect de littérature japonaise que je ne connaissais pas et un auteur dont je lirai sans doute d’autres romans !

Deux brûle-parfums / Eileen Chang
Quel plaisir que de plonger dans ces deux romans qui évoquent une société partagée entre les traditions et la modernité occidentale.

La parole contraire / Erri De Luca
Erri De Luca donne une piètre image de la justice italienne dans cette affaire et ne peut que toucher la fibre révolutionnaire qui se niche en nous.