Les carnets du Pr. Platypus
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A la recherche d’Alfred Hayes / Daphné Tamage
C’est à une quête multiple ou à de multiples quêtes que nous assistons à la lecture de ces 196 pages.

L’Opium du ciel / Jean-Noël Orengo
Bien vite, l’Opium du ciel s’enlise dans cette veine ésotérique, perdant malheureusement de vue les forces de son beau personnage principal, dont le rapport ambigu au genre humain...

Le Grand Paris / Aurélien Bellanger
Plus réussi que l’Aménagement du territoire même s’il se révèle indigeste dans son dernier tiers, le Grand Paris a des airs de fin de cycle.

La baleine thébaïde / Pierre Raufast
En l’état, et même si la Baleine thébaïde réserve tout du long de jolis moments, portés par le plaisir évident que prend Raufast à (se) raconter des histoires, le récit garde des airs brouillons qui frustrent, voire agacent, au risque d’occulter certaines de ses qualités.

Arrête avec tes mensonges / Philippe Besson
Un texte qui, par ailleurs, doit surtout son efficacité et à sa grande simplicité et à sa modestie, à la concentration tragique d’injonctions contradictoires et à la naïveté contrariée des sentiments adolescents retrouvés.

Celui qui est digne d’être aimé / Abdellah Taïa
Derrière ces rapports amoureux, ce sont les rapports de la force de la colonisation qui ne cessent de se reproduire. Abdellah Taïa les décrypte avec une grande subtilité, et livre un roman où l’émotion le dispute à la prise de conscience politique.

La vie automatique / Christian Oster
C’est un roman confortable, dont on parvient assez vite à cerner les contours, mais pas prévisible pour autant...

Le Papillon / Andrus Kivirähk
On peut se demander comment on aurait reçu le Papillon si le Tripode n’avait pas publié auparavant le chef d’oeuvre qu’est l’Homme qui parlait la langue des serpents.

Face au Styx / Dimitri Bortnikov
Ce nouveau texte de Dimitri Bortnikov – le second écrit directement en français de cet écrivain d’origine russe – est un roman-fleuve, un torrent.

La maison des épreuves / Jason Hrivnak
La Maison des épreuves – comme la Maison des feuilles qui pouvait être vue comme une projection des peurs tues de chacun de ses personnages – contient de quoi rêver et cauchemarder pendant des mois...

Le motel du voyeur / Gay Talese
On se contentera cependant de la drôle de sensation que procure le Motel du voyeur, miroir grimaçant dans lequel nous apparaissons nous aussi en voyeur fasciné par les coucheries des autres.

Robinson / Laurent Demoulin
L’entreprise de Laurent Demoulin lui permet de faire entrer Robinson, qui ne possède aucun mot, dans son monde à lui, celui des lettres et du langage.

Article 353 du Code pénal / Tanguy Viel
C’est un roman de pure mécanique, comme certains livres d’Echenoz, et le plaisir se situe justement dans cette perfection du récit.

L’Effroi / François Garde
’Effroi cherche ainsi sa voie pendant plus de deux cents pages...

Voyage au centre / Pierre Patrolin
De là à proposer un texte aussi mal léché et rébarbatif, de là à nous larguer là, au milieu de nulle part…

Ce vain combat que tu livres au monde / Fouad Laroui
On ne pouvait rêver meilleur traitement pour cette histoire forcément essentielle : Ce vain combat que tu livres au monde permet de mettre des mots, des visages et une pensée sur des mécanismes que l’on peine forcément à comprendre.

La Succession / Jean-Paul Dubois
Tout est question de dosage, de justesse, d’équilibre entre l’épaisse mélancolie qui gagne peu à peu notre anti-héros, et la distance amusée que conserve la narration.

Légende / Sylvain Prudhomme
On voudrait élargir le cadre, retrouver un peu de la vastitude de la Crau, mais Légende s’embourbe, s’enferme définitivement dans ce petit théâtre trop exigu...

Repose-toi sur moi / Serge Joncour
Joncour est aussi irrésistible quand il fait de l’humour qu’il est ennuyeux quand il joue aux grands romantiques.

Continuer / Laurent Mauvignier
Englué dans ces bons sentiments, Mauvignier nous achève avec un dénouement improbable, sorte de demi-happy end qui voit, comme prévu, Samuel triompher de ses démons.

L’innocent / Christophe Donner
Christophe Donner se vautre dans de telles banalités qui semblent à peine dignes d’un premier roman mal assuré.

Le Garçon / Marcus Malte
Alors qu’on croyait caler, voilà que le crescendo sur lequel était construite toute la première moitié du roman reprend.

Patient zéro / Philippe Besson
Des luttes essentielles, qui perdurent encore aujourd’hui et que Patient zéro contribue à remettre en valeur, en plus de constituer une passionnante enquête sur la naissance de l’épidémie.

Les Furies / Lauren Groff
Lauren Groff impose sa singularité avec un naturel et une assurance dont seuls les plus grands sont capables.

Je suis capable de tout / Frédéric Ciriez
Des cibles certes faciles, mais qui n’ôtent rien de son mordant à Je suis capable de tout. En tout cas, si vous êtes en quête d’un roman de plage distrayant et malin pour cet été, ne cherchez plus : le voici.

Outre-terre / Jean-Paul Kauffmann
Le plus intéressant dans Outre-Terre, en réalité, est le troisième niveau du récit : lorsque l’auteur évoque les œuvres inspirées de la bataille d’Eylau.

L’arbre du pays Toraja / Philippe Claudel
Juste du remplissage lourdaud, qui voudrait donner des airs de bréviaire philosophique à ce qui n’est un amoncellement de clichés franchement triste et embarrassant.

City on fire / Garth Risk Hallberg
Peut-être pas un livre à deux millions de dollars, mais un premier roman tout de même sidérant de maîtrise et de profondeur.

En attendant Bojangles / Olivier Bourdeaut
C’est un petit récit foncièrement mignon, que je trouve certes candide mais qui, pour peu qu’on veuille jouer le jeu, se révélera touchant, empreint d’un charme un peu désuet.

La plage / Marie Nimier
Marie Nimier a beau donner les clés de ce qu’elle essaye de faire, on en ressort perplexe, vaguement nauséeux, et bien content d’en avoir terminé.

Pour la peau / Emmanuelle Richard
Le roman n’a pas la grâce rayonnante du morceau auquel il emprunte son titre, en dépit de tous les efforts d’Emmanuelle Richard.

Football / Jean-Philippe Toussaint
La grande surprise, évidemment, est que Football ait pu me plaire

Une forêt profonde et bleue / Marc Graciano
Il faut se laisser porter par le récit de Marc Graciano, ne pas rechigner face à cette langue unique ni face au récit qui peut parfois sembler impénétrable.

Les Prépondérants / Hédi Kaddour
La grande fresque historique se transforme en un petit bouquin sentimental sans guère d’intérêt.

Charognards / Stéphane Vanderhaeghe
L’expérience est troublante, préparée par un exceptionnel travail sur la typographie et la mise en page : il semble n’avoir jamais vu la fin de si près.

L’oragé / Douna Loup
Cette belle réflexion sur la langue et son pouvoir politique s’assortit d’un travail exemplaire sur le style, Douna Loup livrant une prose extrêmement précise, charnelle, hérissée de sortes de vers libres qui viennent briser les phrases.

L’ascendant / Alexandre Postel
Quelques pincées de thriller psychologique, puis une troublante réflexion sur l’impossibilité de se détacher du modèle que constitue le père et sur la part d’inhumanité qui sommeille en chacun.

Profession du père / Sorj Chalandon
Une fois les élucubrations du père lancées à plein régime naît une certaine gêne, qui l’emporte parfois sur l’attrait du romanesque ; le lecteur devient voyeur d’une réalité un peu trop crûment déballée...

La dernière nuit du Raïs / Yasmina Khadra
Evidemment glaçant, ce portrait du « Guide de la Révolution » démontre une nouvelle fois toute l’habileté de Khadra.

L’Infinie comédie / David Foster Wallace
L’Infinie Comédie, pour un lecteur assidu de littérature des Etats-Unis, c’est un peu le chaînon manquant dans l’évolution.

Un amour impossible / Christine Angot
On a l’impression que quelqu’un a secoué le texte violemment et que la ponctuation est retombée au petit bonheur la chance. Ne parlons pas des dialogues, qui sont le plus souvent d’une indigence crasse.

Quand le diable sortit de la salle de bain / Sophie Divry
Sans jamais faire de véritables étincelles, ce grand fourre-tout devrait permettre à tout un chacun de trouver son bonheur, à condition de bien vouloir y faire le tri.

La Carte des Mendelssohn / Diane Meur
Elle se permet de plus, au fil des 500 pages du roman, de multiplier les formes – du récit d’aventure aux éclats fantastiques où s’infiltrent des légendes bibliques – et d’immiscer la fiction dans tous les recoins possibles, faisant de la Carte des Mendelssohn un texte d’une vivifiante liberté.

Courir après les ombres / Sigolène Vinson
Sans être à proprement parler une déception, Courir après les ombres manque du souffle qui animait son faux jumeau, et laisse le sentiment que le terme du voyage n’a pas été tout à fait atteint.
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