Les Amis du Grain des Mots
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Trois femmes disparaissent / Hélène Frappat
Une enquête de grand intérêt. Un livre bien écrit.

Sa préférée / Sarah Jollien-Fardel
Ce roman nous questionne sur le poids du passé, sur les traumatismes de l’enfance, sur l’extrême difficulté, voire l’impossibilité d’effacer la tragédie que constitue une enfance détruite par la violence.

Habiller le ciel / Eugène Ébodé
Le style de l’auteur n’est plus à commenter ni même ses talents de conteur-né.

L’Ile haute / Valentine Goby
Entre France et Italie, sous les sommets alpins, V. Goby nous fait voyager dans ces Alpes qui n’existent plus, où les enfants enfilaient des skis en bois pour aller à l’école, où une femme partait en luge pour accoucher au chef-lieu, et où des paysans faisaient passer en Suisse des étrangers.

Appelez-moi Cassandre / Marcial Gala
« Appelez-moi Cassandre » est un roman fascinant où Marcial Gala et son personnage se confondent dans un jeu de miroir sans fin parce que, au bout du compte, l’écrivain n’est-t-il pas toujours, d’une certaine façon, Cassandre ?

Une heure de ferveur / Muriel Barbery
Bien que traitant de sujets graves, ce roman laisse derrière lui une grande douceur et nous invite à continuer la méditation après l’avoir refermé.

Le pion / Paco Cerdà
Le récit est précis et rythmé, le style d’une grande fluidité que la traduction épouse parfaitement.

L’homme peuplé / Franck Bouysse
Franck Bouysse est un écrivain habité, un « homme peuplé » qui nous prend par la main et nous emmène dans un pays où le silence a une odeur, où il « finit par avoir raison de toutes les présences ».

Ton absence n’est que ténèbres / Jon Kalman Stefansson
Il ne faut pas hésiter devant le plaisir d’ouvrir ce roman de 600 pages, dont la lecture vous donnera envie tout comme le narrateur, de tisser des liens entre les vivants et les morts, entre jadis et aujourd’hui, pour aller danser et chanter dans un fjord de l’Ouest en Islande.

L’engravement / Eva Kavian
Ce livre est un très beau livre sans aucun pathos, un livre certes douloureux mais porté par une écriture d’une délicatesse et d’une justesse infinies.

L’homme de l’hiver / Peter Geye
Il n’est pas question de laisser Gus et Harry sur une berge . On les suit , et c’est une expérience de lecture magnifique .

Un voisin trop discret / Iain Levison
C’est un livre choral, avec un personnage central énigmatique, dont le but dans la vie semble être d’éviter toute relation humaine et de se rendre invisible.

Arène / Négar Djavadi
Roman passionnant, addictif, écrit dans un style vif, haletant, mettant en lumière avec acuité une société emportée par les réseaux sociaux, façonnée par les plates formes dont les séries rognent un peu plus les cerveaux et par les info lancées en continu.

Celui qui veille / Louise Erdrich
Des chapitres courts et parfois trépidants pour saisir ce qui fait la force ou l’incapacité des êtres dans un système politique qui veut les anéantir.

Le dernier mouvement / Robert Seethaler
Une lecture qui ne peut laisser indifférent tant ce roman comme les précédents de notre auteur, mezzo voce , signe l’essentiel en chacun d’entre nous.

Tribu / Nathalie Yot
On pourrait dire aussi que c’est un concerto, car la musique y joue un rôle déterminant, un concerto en quatre mouvements où chacun des instrumentistes-protagonistes joue sa propre partition.

Une vie cachée / Thierry Hesse
Un très beau livre, lu et relu, que l’on peut ouvrir à n’importe quelle page, comme un rêve éveillé qui se suffit à lui-même et en appelle d’autres.

L’Arbre ou la Maison / Azouz Begag
De la poésie et de l’humour, on retrouve bien l’auteur que l’on connaît et que l’on apprécie.

Pour te ressembler / Christine Détrez
Au fil du livre une tension monte, elle nous embarque dans ce qui devient pour elle une obsession, retrouver et comprendre cette femme qu’elle n’a pas eu le temps de connaitre.

Chevreuse / Patrick Modiano
Au sommet de son art, Patrick Modiano livre un texte qui s’inscrit dans une parfaite continuité avec ses précédents ouvrages.

Demain s’annonce plus calme / Eduardo Berti
Au fil des différentes parutions de ce journal fictif les histoires s’entrecroisent, se développent et évoluent à la manière des feuilletons. Et ce pour notre plus grand bonheur.

Le Voyant d’Étampes / Abel Quentin
C’est un roman dont le propos est dense, mais dit sur un ton enjoué, allié à une belle habileté romanesque, le dernier chapitre par exemple nous réserve une belle surprise !

Ubasute / Isabel Gutierrez
C’est un texte musical, d’une grande délicatesse. Un texte aux résonances profondes et paradoxalement un texte solaire, un véritable hymne à la vie.

La carte postale / Anne Berest
A. Berest dit avoir écrit en pensant à l’ouvrage important de D .Mendelssohn, Les Disparus, qui avait reçu le Médicis étranger 2007 . Nous y pensons aussi en la lisant . C’est un récit qu’on n’a pas envie de quitter jusqu’à la fin inattendue .

Les abeilles d’hiver / Norbert Scheuer
Sagesse peut-être inspirée de la société de ses abeilles et, disons-le, nécessité aussi d’acheter le remède qui l’apaise, il aide des malheureux à fuir la traque de la soldatesque en passant la frontière. Il sait le faire avec humanité et ingéniosité, non sans courage.

L’Unique goutte de sang / Arnaud Rozan
Un roman galerie, galerie de peintures, galerie d’images, galeries d’airs de jazz, galerie de personnages…

Que sur toi se lamente le tigre / Emilienne Malfatto
Ce beau texte, très émouvant, né d’une conversation de l’auteure avec un ami irakien, nous permet d’entrer dans l’intimité d’une famille de l’Irak rural, il met en évidence la violence de la guerre mais aussi la violence de l’espace privé, il donne à voir le poids du code de l’honneur dans une société très fermée.

Avant les années terribles / Victor Del Arbol
Ce, vous l’avez compris, très beau roman, je n’en dirai pas plus, il faut le découvrir. Il est de ces livres qui laissent en vous une trace indélébile.

Poison d’or / Jean-Michel Mariou
Récit sobre et sensible où la grande et la petite histoire se mêlent, une histoire qui nous touche parce que les personnages nous sont proches et parce que cette terre c’est la nôtre.

Lucero ou la vie fulgurante / Anibal Malvar
C’est un livre au regard à la fois tendre et ironique, ce qui n’a rien d’étonnant car c’est ce qu’on trouvait déjà dans « Comme un blues » et dans « La ballade des misérables », les livres d’Anibal précédemment traduits, et de quelle manière, par Hélène Serrano et également publiés aux éditions Asphalte.

Les Quichottes / Paco Cerdà
Tout au long du livre on ne peut s’empêcher de penser au réalisme magique, à Juan Rulfo car la Laponie espagnole est à la fois « un monde réel, extraordinaire et étrange ». On peut aussi évoquer Kafka et le début du Château.