Le tourneur de pages
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Le chemin du retour / JJ Bola
C’est un roman haché, à l’image de Michael, dispersé et perdu. La lecture tient par l’observation complète et fine des signes extérieurs de dépression.

Astra / Cedar Bowers
L’énigme persiste tout au long du livre et c’est l’une des réussites de ce roman : rappeler à quel point un être humain peut nous échapper.

Un puma dans le coeur / Stéphanie Dupays
Le roman ne prend pas la forme d’une enquête mais d’une douleur intime qui pèse sur le cœur de l’autrice.

Les rives de la mer douce / Laura Alcoba
On retrouve la profonde écoute de l’autrice pour le monde, une écoute et un sens du collectif déjà présents dans Le Bleu des Abeilles ou l’une de ses dernières traductions, Les Vilaines de Camilla Sosa Villada.

Le Mystère de la femme sans tête / Myriam Leroy
Sans jamais émettre un avis définitif sur Marina et son destin, sans jamais en faire un exemple, Myriam Leroy esquisse le parcours d’une femme marquante et lui dresse un monument honorifique.

Dans les murmures de la forêt ravie / Philippe Alauzet
C’est un roman psychologique qui tient dans l’exploration des zones les plus sombres de personnages.

L’heure des oiseaux / Maud Simonnot
Maud Simonnot compose un roman sur l’instantanéité et cette confrontation au moment, mêlant drame et stupéfaction, est mélangée par l’alternance de points de vue.

Zizi Cabane / Bérengère Cournut
J’ai dû m’y repris à deux fois pour lire ce roman de Bérengère Cournut. Ça arrive et ce qui m’interpelle c’est l’envie qui naît et persiste à revenir vers un texte.

La colo de kneller / Etgar Keret
La langue d’Etgar Keret est vive et s’amuse du désespoir de ces personnages.

Un homme sans titre / Xavier Le Clerc
A travers ce portrait social, on perçoit ce qui pèse sur l’Homme moderne : l’Histoire et sa tragédie, les codes de réussite de la société, la difficulté de dialoguer et le recours à la colère.

Les presque soeurs / Cloé Korman
Avec une écriture très cinématographique, Cloé Korman accompagne le lecteur dans sa découverte de cette période historique sans jamais se perdre dans le surplus d’émotions.

L’archiviste / Alexandra Koszelyk
Dans ce roman d’Alexandra Koszelyk, K est ukrainienne. Le contexte actuel remplit les silences de l’autrice. Elle n’appuie pas sur les évidences mais se concentre sur le parcours subi par son personnage.

L’illusion du mal / Piergiorgio Pulixi
Lire ce roman au moment de l’arrivée des néo fascistes au pouvoir, à quelques semaines du 28 octobre, triste anniversaire de la Marche sur Rome de Mussolini, donne un recul étrange au sentiment général de la lecture.

Hommes / Emmanuelle Richard
Elle recense les marques laissées sur cette femme par le regard des hommes, par leurs gestes, par leurs mots. Ce qui emporte dans la construction de ce roman, c’est le temps.

Elizabeth finch / Julian Barnes
Julian Barnes, avec une écriture minutieuse, n’estompe jamais le mystère, les non dits qui entourent Elizabeth Finch. On perçoit ce qu’elle dégage, ce qu’elle provoque comme interrogation.

L’éblouissement des petites filles / Timothée Stanculescu
Le premier roman de Timothée Stanlescu se place entre le journal intime et le fait divers.

Requiem / Eliasson Gyrdir
L’auteur n’appuie pas là où cela fait mal, n’ajoute pas dans le mal-être. Il montre des déséquilibres, des pertes de sens et les prémices d’une recherche d’un être vers son propre centre de gravité.

Le rire des déesses / Ananda Devi
Ce roman, en explorant une rue, révèle les strates de la société indienne. Nous passons ainsi du bas en haut de la société.

Presque étranger pourtant / Thilo Krause
Un homme hanté par son enfance rentre au pays. Il y retrouve ses souvenirs intacts, les meilleurs comme les pires. Les allées de pommiers. Le ciel immense. Les falaises de grès.

Usufruit / Nicolas Combet
Le premier roman de Nicolas Combet m’a captivé par son ton sincère et direct.

De notre monde emporté / Christian Astolfi
L’auteur emporte son histoire par la puissance de ces personnages, par la détermination de leur conviction.

L’instant précis où Monet entre dans l’atelier / Jean-Philippe Toussaint
Jean-Philippe Toussaint capte un instant en quelques pages. Il veut saisir un geste précis et vif, celui de Monet qui se lève et va travailler.

Les choses que nous avons vues / Hanna Bervoets
Le roman d’Anna Bervoets est frappant par sa description du monde professionnel et de ce monde d’Internet, la distorsion entre les images et la réalité, entre des règles très subtiles et la morale.

Thésée, sa vie nouvelle / Camille de Toledo
Le roman a de la texture, les feuilles ont de l’ampleur. On parcourt l’esprit de Thésée comme lui a fait son voyage vers l’Est.

Monument national / Julia Deck
Elle croque les êtres avec la pertinence et l’insolence d’un Saint Simon sans jamais tomber dans un cynisme facile. Elle ne se met pas à distance des personnages mais se concentre sur leur capacité à être en relation avec ce monde actuel.

Sans plus attendre / Sylvie Durastanti
Dans ce choix de refuser la vie telle que les autres vaudraient l’imposer, Sylvie Durastanti compose un livre politique, sur la possibilité de choisir individuellement l’organisation dans laquelle on veut s’inscrire.

Son empire / Claire Castillon
Claire Castillon regarde le réel et les êtres en n’oubliant jamais l’indicible des émotions, ce qui imprègne les corps et esprits, consciemment ou non, ce qui nourrit cet ami imaginaire qui grandit en chacun de nous.

Grande Couronne / Salomé Kiner
partir d’un parcours personnel, l’autrice compose une topographie sensible de la société, rappelant la portée de l’urbanisme sur l’épanouissement des êtres et leur possibilité à se lier au présent et à construire leur futur.

L’Empereur / Makenzy Orcel
La manière si particulière de l’auteur de mettre le langage à l’épreuve capte les méandres des vies, rassemble les obsessions et la quête perpétuelle de survie.

Enfant de salaud / Sorj Chalandon
Ce chemin dont l’alternance entre le procès Barbie et la confrontation avec le père casse parfois la dynamique montre un homme qui passe d’observateur, de journaliste qui tente de raconter le monde, à la position d’acteur, celui qui fait le présent.

Memorial Drive / Natasha Trethewey
C’est un roman puissant, maniant parfaitement le passage du macroscope au microscope, reliant les traumatismes intimes à la création sans jamais tomber dans l’explicatif pompeux et réducteur. L’autrice conserve tous les mystères, ceux de la vie, ceux de l’art, ceux qui nous ensorcellent et nous rongent de l’intérieur.

Les dents de lait / Helene Bukowski
Le roman est à la jonction du fantastique, de l’horreur, du polar et de roman initiatique.

Les Bourgeois de Calais / Michel Bernard
Avec son écriture limpide et délicate, l’auteur compose un nuancier de rencontres, improbables et porteuses d’espoir.

Mise à feu / Clara Ysé
. En usant de la force de l’imaginaire et de l’imperceptible puissance de la sensibilité au monde, elle construit une histoire intense teinté par un léger trouble, loin d’être un conte initiatique calibré et évacuant un réalisme pesant.

La définition du bonheur / Catherine Cusset
Catherine Cusset montre les essais, les possibilités de donner une voix à son corps et de se faire entendre. Là encore, à travers ces deux femmes, la société existe dans toute son incohérence et sa violence sourde.

Ce qu’il nous faut de remords et d’espérance / Céline Lapertot
Loin d’être un roman policier, judiciaire ou social, ce livre est avant tout un texte haletant sur le politique, cette vie au sein de la polis, de la cité.

Poudre blanche sable d’or / Matthieu Luzak
Que vont devenir ces personnages ? C’est la question qui reste en suspend tout au long de la lecture. Vont-ils enfin revenir au réel ? Vont-ils enfin sortir de ce flou de vie ? Ce voyage sera-t-il un tournant dans leur vie ? Toutes ces questions trottent dans la tête des personnages et dans celle des lecteurs. Les réponses viennent, brutalement mais sincèrement.

Mortepeau / Natalia García Freire
Dans ce roman équatorien, il faut croire aux forces de l’esprit, celles qui habitent avec les vivants et rappellent l’importance du passé, du vécu commun. Lucas décide de dialoguer enfin avec son père, mort et enterré, pour retracer l’histoire familiale.

Et ils dansaient le dimanche / Paola Pigani
Dès les premières lignes, Paola Pigani se tient au plus près de son personnage, de cette femme dont la tête est pleine de rêves et le coeur d’innocence.

Parle tout bas / Elsa Fottorino
Cette narration de soi, indispensable à la survie, est portée magnifiquement par l’écriture d’Elsa Fottorino.

Les Certitudes du doute / Goliarda Sapienza
Très rapidement, j’ai été pris par l’énergie des dialogues, par la vie tout en nuances et en contradictions, menée par Goliarda et son amie.

Le cerf-volant / Laetitia Colombani
Le roman est le flash back sur un changement de vie d’une femme, une lutte. beaucoup de douceur, de tendresse. le portrait intime se fait au coeur d’un tableau plus large, celui d’un pays, d’une communauté.

Les Vilaines / Camila Sosa Villada
Ce roman est une visite, une exploration dans une communauté, une micro société qui tente de vivre, de survivre au sein de notre monde.

Le lièvre d’Amérique / Mireille Gagné
C’est une cartographie des fragilités de l’être que dresse la romancière. Son écriture, par la richesse des registres maniés, esquisse toute la violence subie un individu face au déferlement du monde qui est loin de la nature.
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