Le monde de mirontaine
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Au revers de la nuit / Cécile Balavoine
Ce roman suggère une échappée troublante dans la rupture silencieuse et intérieure sous les remous des pages lorsque les rumeurs de la ville parviennent confusément.

La patience des traces / Jeanne Benameur
Elle cherche des mots, des images pour dire le rien, en fait une composition, comme une ronde autour de la fêlure, une musique autour d’un silence, un tableau autour d’un point de fuite et frôle le tragique humain...

Pas dormir / Marie Darrieussecq
Un jour, le sommeil a fui l’écrivaine de « Truismes ». Dans « Pas dormir », tourbillonnant nouvel essai autobiographique, l’ancienne psychanalyste se lance à ses trousses avec malice et autodérision – sans oublier une dose de culpabilité. Elle nous en a parlé devant un café matinal.

Et ils dansaient le dimanche / Paola Pigani
Toute la langue de Paola Pigani sur le tissage et le monde de l’usine se fait métaphore pour expliquer le fragile équilibre des forces qui sied au groupe.

Hamnet / Maggie O’Farrell
J’aime tant l’écriture de Maggie O’Farrell et son dernier roman imagine la vie d’ HAMNET, jeune fils de Shakespeare et d’Agnès, mort à onze ans.

Soleil à coudre / Jean d’ Amérique
Les phrases, les mots de Jean d’Amérique apportent une luminosité sur la crudité et la sottise du monde.

Aux amours / Loïc Demey
C’est un livre que tu ouvres sans marque-page. C’est un livre que tu lis dans une bulle.

Ce qu’il faut d’air pour voler / Sandrine Roudeix
On entre dans ce livre comme dans un album de famille.

À la machine / Yamina Benahmed Daho
L’approche historique peint un portrait plus juste des ouvriers comme une minorité agissante, se fédérant avec difficulté pour revendiquer une amélioration des conditions de travail et des salaires.

Les Chats ne rient pas / Kôsuke Mukai
La mystérieuse alchimie opère au fil des pages et je les quitte à regret.

Le dernier enfant / Philippe Besson
Je range ce livre dans le carré précieux de ma bibliothèque parce qu’il permet de retrouver cette force de l’incertitude de la vie et le courage d’être.

Bakhita / Véronique Olmi
Parfois, les biographies me font peur. Peur de trahir un substrat historique mais Véronique Olmi, que je lis pour la première fois, m’a totalement emportée dans la curiosité mobile de cette fillette née au Soudan, devenue esclave et religieuse en Italie.

Les roses fauves / Carole Martinez
Depuis Le Coeur cousu, je cherche inlassablement dans les textes de littérature ce champ lexical du fil. Les Roses fauves, le dernier roman de Carole Martinez confirme son talent de conteuse.

Yoga / Emmanuel Carrère
J’ai persévéré.. je l’ai lu comme on écoute un ami se confier. Parfois, sur certaines pages l’infinie tendresse et à la suivante, marre d’empathi(re). Malgré tout, continuer à lire.

La belle lumière / Angélique Villeneuve
C’est un très beau texte où j’ai retrouvé l’univers d’Angelique Villeneuve dans les éléments floraux, l’indicible des objets et la lumière omniprésente, malgré tout.

L’enfant céleste / Maud Simonnot
Il me fut difficile de quitter l’errance intérieure de ces personnages. L’inquiétude maternelle comme un frêle duvet de mots suspendus sur l’île où l’on se reconstruit et la beauté infinie de la rêverie de l’enfant sont les leitmotivs d’un texte d’une grande beauté.

Cette nuit / Joachim Schnerf
Ce texte de Joachim Schnerf est le livre des jours heureux du couple formé par Salomon et Sarah

Une fille de passage / Cécile Balavoine
Les mots de Cécile Balavoine ont une touche de sang sur le cœur et forment un texte d’une singulière beauté.

La fille de personne / Cécile Ladjali
Elle dit les choses a minima, dans une écriture blanche et silencieuse.

Sankhara / Frédérique Deghelt
On tente tous d’ échapper au feu follet de notre esprit, chacun à sa manière, relire des passages de ce livre m’a aidée...

La Fortuna / Françoise Gallo
Parfois certains livres permettent de consoler l’histoire intime car l’on reste, à vie, du pays de nos premières sensations.

Miroir de nos peines / Pierre Lemaitre
Avec son nouveau roman, le Prix Goncourt 2013 clôt sa trilogie de l’entre-deux-guerres en 1940, à l’heure de la débâcle. En bonne compagnie et sur un rythme bondissant.

Tous, sauf moi / Francesca Melandri
J’ai lu le cœur au bord des lèvres les violences contre les populations locales, les massacres, l’utilisation de l’ypérite ( le gaz moutarde) , les relations sexuelles imposées, subies, d’une violence inouïe, l’esclavage.

Ceux qui partent / Jeanne Benameur
Un thème qui ulcère et dont le roman offre ce grand espace de liberté pour réfléchir et comprendre.

Le tour de l’oie / Erri De Luca
Quand je referme un livre d’Erri de Luca, j’apprends à faire confiance à la poussée de silence qui me réveille chaque matin, et m’éloigne du dégoût de la parole, parfois devenue monnaie de singe.

Confession amoureuse / Chiyo Uno
C’est l’histoire d’un homme qui mange sa vie parce que les mensonges sont des petits voyages dans l’au-delà de l’amour.

Des fleurs dans le vent / Sonia Ristić
J’ai été troublée en refermant le livre de Sonia Ristic, en laissant ces fleurs au vent quand la poésie, la vérité et la beauté surgissent des bouches des égarés, dans leur urgence de vivre à l’heure où la jeunesse vacille au cœur des tempêtes de notre siècle.

Revenir à Palerme / Sébastien Berlendis
Le croissant fertile de la Conca d’Oro et son éternelle promesse d’évasion par la mer sont sublimés dans ce texte fragmentaire, poétique et sensuel.

Manquent à l’appel / Giorgio Scianna
Et le kaléidoscope stylistique de Giorgio Scianna, dénué de pathos entremêle l’absence et le silence pour dénouer l’enquête de cette génération désenchantée.

La péninsule aux 24 saisons / Mayumi Inaba
Un très beau texte, loin des mondanités de la ville, salutaire pour fuir les rapports superficiels.

Maestro / Cécile Balavoine
L’écriture tel un legato, sans rupture ni temps mort, offre une intensité modulée du sentiment amoureux.

Sur terre comme au ciel / Davide Enia
Un livre sensuel, fascinant et glaçant sur la Sicile.

Pristina / Toine Heijmans
Les images entre les pages transpercent les yeux, pénètrent l’esprit et trouvent prise. Être submergée par les mots, les dialogues d’une grande force, pour comprendre.

Le Promeneur d’Alep / Niroz Malek
L’auteur cultive l’art de la conversation parallèle. Les mots sont écrits et sont déposés là pour donner le temps à d’autres mots de se faire entendre. Au fil des pages, nous appartenons à la même communauté silencieuse.

Celle que vous croyez / Camille Laurens
Un texte poymorphe, "palimpseste" dans cette singularité à explorer le territoire du jeu littéraire avec la mort réelle ou non, l’humour dans la gravité et l’enquête.

Les Âmes et les enfants d’abord / Isabelle Desesquelles
Le titre d’abord, simplement magnifique. Celui qui happe le regard, qui fait écho avec la résonance en toi de ce mot "enfance".

Bel-Ordure / Elise Fontenaille
Dans la nuit bleue, la tragédie de l’homme du vent qui marche depuis des temps, la route droite devant...la musique en bas des reins, ce mal qui nous fait du bien.

La Femme au colt 45 / Marie Redonnet
Retrouver l’univers de Marie Redonnet depuis les textes surprenants comme Nevermore en 1994 ou encore Rose Mélie Rose en 1997, l’attente fut longue.

La Belle Affaire / Sonia Ristić
Aux lourdes peines,s’entremêlent un rythme et une tonalité très cinématographiques qui enchantent ce texte de Sonia Ristíc...

Ma mère du Nord / Jean-Louis Fournier
Voici un récit délicat, d’une portée universelle, celui d’un fils pour sa mère, aux rêves non réalisés.

Peindre, pêcher et laisser mourir / Peter Heller
Dans la même veine que les romans de Jim Harrison, Peter Heller affine sa marque de fabrique dans une poésie contemplative mêlée d’action, tempo allegro.

Les étrangères / Irina Teodorescu
C’est une fable lumineuse et onirique qu’Irina Teodorescu nous confie entre les pages, tour à tour fantaisistes, baroques et espiègles.

Fable d’amour / Antonio Moresco
J’aime la petite musique des phrases d’Antonio Moresco, le mystère et le merveilleux distillés dans chaque mot.

Camille, mon envolée / Sophie Daull
L’insupportable et l’indicible balayés pour ne retenir que l’essence de la jeune femme pleine de vie et de promesses et la résistance d’une mère pour que la flamme dans les yeux de sa fille subsiste.
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