Mathieu Lauverjat nous plonge dans les abîmes du travail ubérisé pour en révéler le caractère ubuesque, nous livrant une peinture très éloquente de ses modalités et des méthodes de management sur lesquels il s’appuie.
Un style vif, par moment virevoltant, incisif et réaliste, des scènes très visuelles, un rythme soutenu pour une satire où le romanesque a une large place.
Ni vraiment roman social ni tout à fait roman d’aventures, ces tribulations d’un quidam au pays des data s’avèrent instructives, surprenantes et très réussies.