La bibliothèque de Delphine-Olympe
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Boxer comme Gratien / Didier Castino
J’ai retrouvé dans ce texte ce que j’avais aimé dans les précédents : ce regard à la fois aigu, attentif et empathique, servi par un style précis, vivant et, pour reprendre les mots très justes de l’éditeur, « vibrant de colère sociale ».

Sarah quand même / Régine Detambel
Peut-être l’ensemble joue-t-il un peu trop sur la corde dramatique, privilégiant le spectacle que Sarah Bernhardt donnait de sa vie au détriment de son expérience intime, mais l’évocation est convaincante et le personnage prend immédiatement chair sous nos yeux.

Le silence et la colère / Pierre Lemaitre
C’est parfaitement huilé, ça fonctionne à merveille et on se réjouit à l’idée de retrouver à nouveau les Pelletier l’an prochain.

Un puma dans le coeur / Stéphanie Dupays
Exempt de toute forme de pathos, ce récit trace la figure d’une femme qui fut privée de liberté, de parole et d’amour, et lui restitue ainsi une petite part de ce qui lui fut volé.

Paris, boulevard Voltaire : ponts / Michèle Audin
Dire que ce livre m’a touchée serait un euphémisme. En diversifiant les angles et les formes narratives, Michèle Audin fait resurgir quelque chose de profondément ancré dans l’histoire.

Chef d’oeuvre / Juan Tallon
Juan Tallon nous propose ainsi un roman assez étonnant et fort intéressant qui suscite certainement plus de questionnements - tout à fait passionnants - qu’il n’apporte de réponses.

Un honnête homme / Isabelle Flaten
Pour ma part, j’ai pleinement savouré cette délicate friandise littéraire !

Matrix / Lauren Groff
Je regrette pour ma part que le livre n’ait pas été écourté de ses quarante ou cinquante dernières pages : bien que les ellipses temporelles s’y multiplient, le récit m’a alors semblé s’étirer un peu en longueur…

Les contemplées / Pauline Hillier
A travers leurs récits personnels, c’est la manière dont la société soviétique pesait sur la condition féminine que l’auteure révélait. Pauline Hillier procède de la même manière, et de son livre se dégagent la même émotion, le même élan de solidarité, la même force, faisant naître chez le lecteur le même sentiment de révolte.

Il suffit de traverser la rue / Eric Faye
Soyons reconnaissants à Eric Faye de son ironie mordante et de la sollicitude dont il fait preuve à l’égard de son personnage, qui sauvent le lecteur d’un désespoir certain.

Client mystère / Mathieu Lauverjat
Mathieu Lauverjat nous plonge dans les abîmes du travail ubérisé pour en révéler le caractère ubuesque, nous livrant une peinture très éloquente de ses modalités et des méthodes de management sur lesquels il s’appuie.

Le cimetière de la mer / Aslak Nore
Aslak Nore nous entraîne dans un récit haletant aux multiples facettes qui nous conduit, entre les années 40 et nos jours, d’Oslo à Bergen, du Liban au Kurdistan, pour nous révéler les paradoxes d’une société fondée sur les valeurs de liberté et de tolérance. C’est passionnant et très instructif pour qui connaît si mal, comme c’est mon cas, l’histoire et la culture de ce pays.

Sortir au jour / Amandine Dhée
L’équilibre est subtil, mais parfaitement maîtrisé, et c’est précisément ce ton qui permet d’ouvrir la voie à une réflexion que nous n’avons pas toujours l’audace de mener.

L’allegement des vernis / Paul Saint-Bris
Mené tambour battant, au rythme de chapitres brefs et enlevés, ce récit s’appuie sur une fine connaissance du milieu artistique ainsi que sur une belle galerie de personnages que l’auteur sait nous rendre attachants.

Offenses / Constance Debré
L’idée exprimée par Constance Debré n’est pas neuve, et on y adhère ou pas. Avec des réserves ou pas. Chacun aura là-dessus sa propre opinion. Il est en revanche incontestable qu’elle la formule avec une clarté et une force qui sont désormais sa marque.

Trois femmes disparaissent / Hélène Frappat
Trois femmes disparaissent est un texte troublant, en ce sens qu’il ne cherche pas à établir de démonstration, mais procède par associations d’idées et rapprochements de motifs.

Ce que faisait ma grand-mère à moitié nue sur le bureau du général / Christophe Donner
Mais si je peux me permettre un petit conseil, tenez-vous-en au titre : c’est vraiment ce qu’il y a de plus réussi dans ce roman !

Anna Thalberg / Eduardo Sangarcía
L’auteur accomplit un vrai tour de force formel en composant des chapitres d’une seule phrase simplement scandées par des retours ligne...

La promesse / Marie de Lattre
Marie de Lattre relate-t-elle l’histoire de ses grands-parents paternels, déportés le 9 février 1943.

Ce qui est enfoui / Julien Freu
Un rythme trépidant imprimé par l’enchaînement de chapitres brefs et un sens de la formule qui frappe juste, et vous obtenez un polar original et furieusement captivant !

Terra alta. T2, Indépendance / Javier Cercas
Autant j’avais apprécié le premier volet de cette entreprise littéraire, autant j’ai été moins convaincue par le deuxième, les deux fils narratifs m’ayant paru assez grossièrement noués, tout comme les différents protagonistes m’ont semblé un peu caricaturaux.

Le coup du fou / Alessandro Barbaglia
Barbaglia mène son récit comme une captivante odyssée, à laquelle il donne pourtant un accent intime en l’entremêlant à sa propre histoire : celle qui le rattache à son père, éminent psychologue trop tôt disparu et qui s’était lui-même intéressé à la figure de Bobby Fischer.

Detransition, baby / Peters Torrey
Ce qui rend le livre tout à fait intéressant, c’est qu’il invite à s’interroger et à déplacer notre regard bien plus qu’il ne cherche à imposer une vision du monde. En ce sens, il a parfaitement répondu à mes attentes, et j’espère bien que l’année qui s’ouvre m’offrira bien d’autres lectures tout aussi intéressantes, éclairantes et propices à la réflexion.

Le royaume désuni / Jonathan Coe
Tout l’intérêt du roman - et là réside l’art de Jonathan Coe -, est de nous faire vivre ces événements de l’intérieur, à travers les yeux des différents membres d’une famille qui en ont chacun une perception différente en fonction de leur âge, de leur histoire et de leur sensibilité propres.

L’oreille de Kiev : avril 1919 / Andrei Kourkov
J’aurais vraiment aimé pouvoir dire autre chose de ce roman, mais je m’y suis trop mortellement ennuyée pour que cela me soit possible…

Débarquer / Hugo Boris
i la concision était remarquable pour dépeindre des figures historiques, elle me semble moins adaptée au sujet qui nous occupe aujourd’hui...

Le principe de réalité ouzbek / Tiphaine Le Gall
Mais les mots que je pourrais mettre sur ce texte restent impuissants à en restituer la richesse et la finesse...

Le dernier des siens / Sibylle Grimbert
Avec Le dernier des siens, Sybille Grimbert signe un conte sur l’extinction des espèces et le rôle déterminant joué par l’homme dans ce phénomène.

V13 / Emmanuel Carrère
Ce livre, c’est à la fois le récit de la justice qui passe, mais aussi un regard aigu qui interroge constamment son fonctionnement, ses limites et sa nécessité.

Rééducation nationale / Patrice Jean
Las, quelle ne fut pas ma déception !

Lorsque le dernier arbre / Michael Christie
Aucun temps mort dans ce roman de près de 600 pages qui maintiennent constamment l’attention du lecteur en alerte. Un vrai plaisir de lecture... même si ce qui est relaté n’a vraiment rien de réjouissant !

Les sacrifiés / Sylvie Le Bihan
Alors je ne dirais pas que ce livre est désagréable à lire ou ennuyeux, et au vu des éloges dont il est l’objet, il semble avoir trouvé son public. Mais sans doute, pour ma part, attendais-je trop de ce roman qui semblait brasser des sujets qui me passionnent et qui ne sont ici qu’effleurés.

La fille de Deauville / Vanessa Schneider
Le style, fait de phrases courtes, simples, émaillé d’expressions familières et de mots d’argot empruntés à la langue courante, contribue quant à lui à rendre le récit très vivant et donne l’impression au lecteur d’être aux côtés des protagonistes.

Chien 51 / Laurent Gaudé
Tel est le pouvoir de la littérature que d’aider à déplacer le regard que l’on porte sur le monde pour aider à mieux en saisir les enjeux et à mieux se projeter.

En salle / Claire Baglin
Pour ma part, je suis restée un peu sur ma faim : si ce roman est tout à fait respectable, j’ai déjà lu sur le travail des textes beaucoup plus convaincants que celui-ci.

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent / Maria Larrea
Encore un livre qui, sous couvert de secrets familiaux, va nous infliger la complainte d’une auteure autocentrée, pensez-vous ? Eh bien détrompez-vous. Ce récit est empreint d’une belle énergie.

Le pion / Paco Cerdà
C’est brillant, étourdissant parfois, mais sacrément impressionnant et singulièrement jubilatoire !

Tenir sa langue / Polina Panassenko
Si j’osais une comparaison avec l’univers des séries, je dirais que ce livre m’a fait l’effet de ces formats courts, où l’on retrouve jour après jour les mêmes personnages dans le même décor, avec des dialogues percutants, mais sans véritable début ni fin...

Supermarché / José Manuel Fajardo
Derrière le ton résolument frivole qu’il adopte, José Falero relate pourtant une réalité qui n’a rien de tendre et à laquelle il semble impossible d’échapper - ce que le retentissant dénouement ne manquera pas de rappeler.

Dessous les roses / Olivier Adam
Construit comme une pièce de théâtre - dont la mise en abîme constitue un ultime pied de nez de l’auteur - ce texte est empreint d’une sensibilité exacerbée, d’inattendus accents de nostalgie et d’une forme d’inquiet apaisement dans la maturité s’installant.

Par-delà l’attente / Julia Minkowski
En évoquant à la fois le cheminement personnel de son héroïne et la manière dont celle-ci aborda la défense de ses clientes, sans rien occulter de ses doutes ni de ses convictions, Julia Minkowski rend un hommage appuyé à l’une de ces pionnières injustement oubliées et met du même coup en lumière toute la noblesse d’un métier qui est aussi le sien.

Les enfants endormis / Anthony Passeron
La forme choisie était audacieuse, mais le pari est amplement réussi.

Quelque chose à te dire / Carole Fives
Carole Fives signe en effet un texte vif et sans temps mort.
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