L’or des livres
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Et demain les russes seront là / Iulian Ciocan
Et demain les russes seront là est ainsi un roman intéressant et plutôt réussi dans l’ensemble qui pâtit à double titre de sa date de publication française trop tardive.

Lisière fantôme / Jérôme Lafargue
L’écriture légère, souvent teintée de malice, reste simple même si elle fait parfois appel à bon escient à une certaine érudition.

Portraits clandestins / Daniel de Roulet
Un petit recueil tout à fait passionnant qui plaira à tous ceux qui, avec recul, s’intéressent à la fabrique de la littérature dans sa dimension tant littéraire que sociétale et politique.

Bolla / Pajtim Statovci
Ce puissant roman introspectif d’une splendide écriture métaphorique s’ancre ainsi dans la mythologie albanaise pour aborder sans concessions le monde violent dans lequel nous vivons....

Tortues / Bruno Pellegrino
Le titre résume avec malice cette préoccupation de rassembler ces choses insignifiantes hétéroclites qui remplissent une vie pour tenter, non d’empailler cette dernière, mais d’en percevoir encore le frémissement : une préoccupation exposée de manière

Par la racine / Gérald Tenenbaum
Un texte dont chaque mot est pesé, revêtant souvent une dimension symbolique.

La Vierge néerlandaise / Margriet de Moor
La narration, naviguant habilement sur deux temps, chemine de plus pour notre plus grand bonheur sur deux plans, l’intrigue de surface recouvrant un sens caché mettant en éveil le lecteur.

Boris, 1985 / Douna Loup
Dans ce nouvel opus, la romancière et dramaturge Douna Loup prend la plume à la première personne, nous proposant un récit d’enquête et de voyage revenant sur son histoire familiale et s’élargissant à une quête de soi.

Il faut y aller, maintenant / Emmanuelle Heidsieck
Emmanuelle Heidsieck est une écrivaine engagée à la verve satirique, une sorte de lanceuse d’alerte qui utilise la fiction pour avertir et inciter à réagir.

Le choix / Viola Ardone
Avec sensibilité et talent, Viola Ardone caractérise ses personnages de manière riche et nuancée et sans le moindre manichéisme. I

La paix des ruches / Alice Rivaz
Dans une écriture introspective visant l’objectivité, l’auteure tente ainsi de comprendre et d’expliquer.

Au vent mauvais / Kaouther Adimi
Au vent mauvais prend ainsi d’emblée une tonalité sombre, et cette tonalité se démarque de celle presque joyeuse de Nos richesses, roman dans lequel la littérature, redonnant espoir, s’avérait salvatrice et non destructrice.

Iochka / Cristian Fulas
Certes Cristian Fulaşa besoin à ses dires de grands espaces pour s’exprimer, pour respirer, revenant sans cesse par petites touches sur les mêmes points au détriment de la concision. Mais, à la longue, cela devient un peu lassant.

Partie italienne / Antoine Choplin
C’est toute la magie de l’écriture évocatrice elliptique et poétique d’Antoine Choplin qui est à l’oeuvre, pour notre plus grand bonheur.

Les Oubliés / Thanassis Hatzopoulos
Thanassis Hatzopoulos est un grand poète doublé d’un psychanalyste, aussi ne s’étonne-t-on guère de son art à pénétrer le monde intérieur de ses personnages. La

Pas de souci / Luc Blanvillain
Luc Blanvillain récidive dans le registre ludique et satirique en nous offrant une comédie noire décalée assez peu vraisemblable mais disant beaucoup de notre époque.

L’inventeur / Miguel Bonnefoy
Avec L’inventeur, délaissant l’Amérique du Sud et l’inspiration familiale, il s’attaque pour la première fois à une exofiction dont la tonalité apparaîtra bien moins exotique au lecteur français.

Triptyque en ré mineur / Sonia Ristić
Triptyque en ré mineur s’avère ainsi une magnifique déclaration d’amour à l’écriture.

Les Méditerranéennes / Emmanuel Ruben
Emmanuel Ruben poursuit ce dédoublement décalé dans une autre époque, comme sa variation sur le thème des barons, des auteurs, cher à Romain Gary.

Certains n’iront pas en enfer / Zakhar Prilepine
Zakhar Prilepine a longtemps parcouru la Crimée et le Donbas comme journaliste correspondant de guerre et organisateur de missions humanitaires avant de combattre auprès des insurgés.

Seyvoz / Maylis de Kerangal & Joy Sorman
Malheureusement cette architecture s’est avérée pour moi un peu bancale car les strates explorées par ce second fil via ces sortes de "carottages" peinent à s’intégrer dans l’élan du récit linéaire pour plusieurs raisons.

Tala yuna / Charles Aubert
Charles Aubert structure son roman avec brio, d’une manière aussi originale que signifiante.

Le signal / Sophie Poirier
Le Signal, témoigne ainsi de ces vies heureuses de vacanciers dont il est encore imprégné tout en apparaissant comme une sorte de musée d’une époque disparue.

La vie suspendue / Baptiste Ledan
La vie suspendue, texte où s’imbriquent mille et une courtes histoires, est aussi un bel hommage rendu à la littérature par un écrivain lecteur.

P.R.O.T.O.C.O.L. / Stéphane Vanderhaeghe
Stéphane Vanderheghe exprime manifestement un certain désenchantement sur la nature humaine, jusqu’à introduire avec dérision au sein de ses personnages un représentant de la gent animale dénommé Raton, véritable « petit baron capitaliste aux tendances cannibales ».

La nuit recomposée / Jocelyn Lagarrigue
C’est un roman à l’écriture tumultueuse et étincelante dont la thématique tourne autour de la vie et de la mort, de la lutte entre Eros et Thanatos, et où le mystère s’invite dans le réel.

La vérité sur la lumière / Auður Ava Ólafsdóttir
Toujours à l’affût de l’anomalie, de « l’extraordinaire », Auður Ava Olafsdóttir nous invite dans ce roman àune réflexion sur cet « empilement de hasards accumulés sur plusieurs générations » qu’est chaque vie humaine, ce hasard nichant dans les plus petits détails se confondant peut-être avec Dieu...

Le Gros Poète / Matthias Zschokke
Dans une vaste mise en abyme, le roman se confond avec celui qu’écrit le gros poète en parcourant les rues durant ses insomnies, rassemblant des mots devant lui qui sans cesse se transforment, et tentant ainsi sans succès de saisir la ville, de l’« empaqueter ».

La félicité du loup / Paolo Cognetti
Dans ces « trente-six vues de Fontana Fredda », Paolo Cognetti expose ainsi avec beaucoup de simplicité et de fraîcheur et une grande authenticité sa propre et humble vision du bonheur et de la place de la vie humaine dans le monde...

Plasmas / Céline Minard
Mais j’avoue que, peu portée sur la science-fiction, j’ai eu un peu de mal à entrer dans cet univers malgré la beauté de l’écriture de l’auteure, l’aspect essentiellement descriptif et paradoxalement assez statique de toutes ces nouvelles, ne m’y ayant pas aidée.

Avec bas Jan Ader / Thomas Giraud
Avec Bad Jan Ader est certes un quatrième roman attachant mais le plaisir de retrouver la belle écriture de Thomas Giraud n’empêche pas pour autant une certaine déception, une certaine lassitude.

L’affaire Pavel Stein / Gérald Tenenbaum
Dans une sorte de parcours initiatique captivant, il y approche en effet le mystère de la vie comme de la mort au travers de celui de « Mister Stein », nous faisant parfois douter de ce que nous pensons être la réalité.

Sages Femmes / Marie Richeux
Et dans ce roman foisonnant Marie Richeux ne cesse ainsi de faire « danser les histoires ».

Mahmoud ou la montée des eaux / Antoine Wauters
Une écriture musicale, rythmée et parfois haletante, ménageant de nombreuses respirations et se prêtant magnifiquement à la lecture à voix haute, l’auteur étant poète avant même d’être romancier.

Les étoiles les plus filantes / Estelle-Sarah Bulle
Les étoiles les plus filantes est ainsi un beau livre riche et complexe, plein de rêve, de vitalité et d’humanité qui aborde sans grandiloquence, par petites touches légères, les difficiles conditions de vie des Noirs il y a soixante ans.

Rien ne t’appartient / Nathacha Appanah
Rien ne t’appartient, roman très intériorisé, nous fait pénétrer le ressenti de son héroïne-narratrice Tara/Vijaya, Nathacha Appanah ayant choisi de plus une narration au présent nous la rendant encore plus proche.

UItramarins / Mariette Navarro
Un premier roman d’une très belle écriture célébrant l’irruption émancipatrice de la poésie dans un monde cadré et chiffré, routinier et timoré.

Et on entendait les grillons / Sabau Corina
Ce roman haletant remarquablement construit et écrit se lit d’une traite. Et il tire toute sa puissance des choix narratifs et du style profondément signifiants de l’auteure.

Tea Rooms / Luisa Carnés
Et si dans sa forme ce roman datant de près d’un siècle n’a pas pris une ride, son propos illustre, lui, une époque bien dépassée où tous les espoirs semblaient encore permis.

Jours à Leontica / Fabio Andina
C’est un beau roman d’initiation magnifié par la présence du Felice, un authentique philosophe dont le rapport au monde, au temps et à la nature se double d’un grand respect de l’autre.

La peau des nuits cubaines / Salim Bachi
Récit de voyage (au sens large) divisé en sept étapes linéaires, ce roman narré alertement au présent est monté avec vivacité en une succession de courtes séquences dans lesquelles le héros nous fait partager ses déambulations dans cette ville dont il aime arpenter la promenade bordant « l’océan des songes », comme ses conversations avec Chaytan et ses rencontres fortuites.

Le renvers / Robert Alexis
L’auteur use d’une élégante écriture classique, précise et limpide, et parfois empreinte d’une certaine violence ou d’une subtile distance ironique.

Comme si de rien n’était / Alina Nelega
Un livre tragique et drôle, bouleversant, comportant nombre de morceaux d’anthologie et dont la construction, les choix narratifs comme la langue épousent intimement le propos.

Les printemps sauvages / Douna Loup
Les Printemps sauvages est ainsi un livre bouillonnant et incandescent qui, au travers des mille rebonds de la vie, nous entraîne dans sa danse « sur les sentes sauvages du monde », nous faisant admirer toute la splendeur du vivant.
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