L’avis des livres
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Atmore, Alabama / Alexandre Civico
Un récit tendu comme le fil d’un rasoir, entrecoupé d’ellipses comme autant de trous dans la narration.

L’Arbre-monde / Richard Powers
Le roman plonge le lecteur, à travers plus de cinq cent pages, au coeur de la poésie des arbres et de leur rapport avec la réalité et l’illusion.

La Ballade du peuplier carolin / Conti Haroldo
La beauté qui illumine ces pages est d’autant plus foudroyante qu’elle est sans cesse menacée par la vanité et le dérisoire : toute superbe est à la fois sublime et vaincue par une mortifiante défaite, qui ne lui donne que plus de prix.

Le musée des rêves / Miguel A. Seman
A travers cette fable sur le rêve et sa dimension universelle, il donne à lire une certaine vision de l’homme et de son échec à réaliser le rêve...

Des châteaux qui brûlent / Arno Bertina
A travers une l’alternance de voix qui se déploient sur quatre cents pages, se raconte la séquestration dans une usine que l’on veut délocaliser d’un secrétaire d’état par une centaine d’ouvriers décidés à en découdre.

Une chance minuscule / Claudia Pineiro
Un très beau roman sur l’abandon, de forme transitive et pronominale, et sur les pouvoirs de la langue pour se dire, et de l’écriture pour le rapport aux autres qu’elle permet de recréer quand tout lien semble être rompu avec un monde devenu étranger.

Histoires sardes d’assassinats, d’espérance et d’animaux particuliers / Serge Pey
Le rire et la magie s’entremêlent dans ces histoires étranges, où le sang versé n’est qu’une modalité de l’existence : on se moque de la police en transportant en ambulance une vache volée et découpée en morceaux, et on rit à grandes dents carnassières.

L’Enfant qui / Jeanne Benameur
Ce qui nous « tient » en somme, comme le disent les dernières lignes, c’est la langue ; lorsqu’elle devient chant, tout devient possible, et les mouvements se délient dans l’air du petit jour.

L’animal et son biographe / Stéphanie Hochet
On en ressort pris de frissons à l’égard de cet « animal en soi » qui ne demande qu’à ressurgir lorsque la bête immonde en flatte l’encolure.

Hors du charnier natal / Claro
L’ironie féroce qui s’exprime ici, dans ces provocations à la Michon, sont moins à prendre comme la dénonciation hargneuse des clichés narratif, que comme la constatation désolée de l’impuissance du langage à combler le vide du réel.