Il s’agit d’un livre qui dresse le portrait d’une communauté d’ami.e.s, une communauté d’individus qui cherchent à vivre autrement, à trouver d’autres façons d’être ensemble, d’être amoureux,
Alex est mort du sida le 15 octobre 1995, « la dernière année de la période la plus sombre de l’épidémie ». Une année vers laquelle Philippe Joanny se retourne dans 95, son deuxième roman autobiographique, sobre, humble et intense.
A quoi reconnaît-on un livre important, de ceux qui ont une résonance ? A l’onde que le texte engendre avant même sa sortie en librairie chez celles et ceux qui ont été témoins de l’époque du récit et qui manifestent leur enthousiasme sur les réseaux sociaux ?
Genèse partielle d’une vie et d’une destinée, Comment tout a commencé est un hommage discret et tout en nuances à une famille, un quartier, une communauté…
Quoi qu’il en soit, c’est tout l’attrait et la force de ce type de chronique, en évoquant une histoire personnelle, que de permettre au lecteur de retrouver une part de la sienne.