Tous les 17 récits de ce recueil ont cette capacité à déployer sous la surface du texte des destinées complexes qui sont à la fois marquées par une grande tristesse mais pleines d’espoir et d’amour.
A chaque nouvelle, il demeure cette impression de suspension, un peu de l’extérieur, on ferme le recueil en se disant qu’il contient un mystère et des silences qui échappent, comme souvent les moments de la vie …
Pas de coups de théâtre, pas de nouvelles à chute mais des ambiances, des moments de vie, souvent très courts mais décisifs, quoi qu’il en paraisse à première vue. U
Premier roman de Judith Hermann (autrice auparavant de recueils de nouvelles) Au début de l’amour est un texte d’une redoutable efficacité qui, avec une grande économie de moyens, installe une atmosphère épurée et anxiogène.
La tension qui règne dans Au début de l’amour est étrange comme dans un film codirigé par Polanski et Lynch. Mais sans arriver tout à fait à nous faire vibrer.