Le lecteur sort pantelant de La traversée des sangliers, lui aussi couvert de sang, de sueur et de fumée, des éclats de lumière au coin des yeux, parce que, comme pour tous les grands romans, arrivé au bout, on n’a pas fini d’épuiser la portée de ce qui s’y est dit...
Véritable expérience de lecture, La Traversée des sangliers mérite amplement le titre de chef d’œuvre et l’on sait d’ores et déjà que peu de textes se hisseront à sa hauteur cette année et, sans doute, les suivantes.