Née à Sofia en 1982, exilée en France depuis ses 18 ans, l’écrivain et réalisatrice bulgare manie avec bonheur la langue française pour raconter, via le témoignage fantasque et malicieux de son héroïne, la Bulgarie d’hier.
Voilà un livre qu’on ne lâche pas, au ton décontracté et malicieux, dévoilant sans appuyer les réalités des changements en Bulgarie et le passage de l’enfance à l’adolescence de l’héroïne dont on ne connaît pas le nom, tiens.
Avec une langue ravissante, beaucoup de poésie dans les descriptions qui offrent une réelle originalité, et une bonne dose de malice, Eliza Gueorguieva entre en littérature...
L’humour pince-sans-rire d’Elitza Gueorguieva fait mouche à coup sûr, et Les cosmonautes ne font que passer est un premier roman touchant et un peu barré, une jolie découverte.