Ghislain Gilberti est un auteur à part, hérétique parmi les écorchés du noir. Mais surtout un fin analyste d’un milieu sous-terrain, et indirectement de la psyché de psychopathes.
Un cheminement, une prise de conscience qui délaisse l’absurde et pourrait se résumer par ces propos camusiens : « Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible ».
J’ai adoré ce roman aux allures de fable qui m’a tour à tour fait rire et pleurer, servi par une lente montée en puissance qui nous entraîne malgré nous au loin, vers le bout du monde, dans cette marche acharnée vers l’espoir et la vie.