Fondu au noir
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La maison de la plage / Gilda Piersanti
Un thriller psychologique certes, mais qui renvoie le genre à ses origines, celui de la tragédie grecque.

Conte de fées / Stephen King
Voilà un roman à lire au sortir de l’enfance. Cet âge où il faut le lire pour chercher, plus tard, dans les histoires à venir, le souvenir de ces lectures intenses. Plongez-vous dans Conte de Fées, laissez la magie opérer.

La fille du docteur Moreau / Silvia Moreno-Garcia
Aventure, étrangeté et romance sont donc au rendez-vous. Malheureusement l’amalgame prend mal.

Connexions / Michael F. Flynn
Un régal, comme on dit de façon appropriée quand on se retrouve à dévorer un texte.

Du thé pour les fantômes / Chris Vuklisevic
Bienvenue à Nice. « Le ciel d’ici, il est jaloux qu’on regarde un tapis davantage que lui. Alors chaque année, il nous fait un esclandre. » Laissez-vous emporter par la voix du narrateur, elle vous emmène à la rencontre de deux sœurs.

Brouillards / Victor Guilbert
La patte de Victor Guilbert est encore une fois au rendez-vous pour notre grand plaisir : celui de partager le temps d’un roman la vie à la fois trépidante et nonchalante de Hugo Boloren.

Nous n’allons pas nous réveiller / Heine Bakkeid
Il faut bien l’avouer, Nous n’allons pas nous réveiller est plutôt un bon basique des pays du nord...

Sans collier / Michèle Pedinielli
On se régale parce qu’on rit, qu’on voyage et qu’on est ému.

L’oiseau qui buvait du lait / Jaroslav Melnik
À la fin de l’ouvrage, Jaroslav Melnik mentionne Le Silence des agneaux de Thomas Harris. L’oiseau qui buvait du lait s’inscrit effectivement dans sa filiation, ce qui est tout à son honneur.

Valencia Palace / Annie Perreault
Parce que vous serez happé par l’écriture d’Annie Perreault et que cette émotion lorsque l’on termine un livre peut être aussi rare que jouissive.

Un bon indien est un indien mort / Stephen Graham Jones
On repense au Blues du coyote de Christopher Moore, ou plus récemment à Un indien qui dérange de Thomas King qui lui aussi écrit ses romans en mettant en scène les indiens d’aujourd’hui.

Une petite societé / Noëlle Renaude
Le tourbillon tient dans ce va-et-vient des points de vue. Le comptable, le détective privé, la flic, la greffière, le garde du corps, sont tour à tour les voix du récit.

La voix du lac / Laura Lippman
Celles et ceux qui nous lisent connaissent notre goût du polamour. Faut-il le rappeler, le polamour c’est quand le rose s’invite dans le noir. William Bayer, Vicki Hendricks ou encore Dominique Forma en sont de bons exemples.

Immobilité / Brian Evenson
Immobilité rejoint la liste des romans post-apocalyptiques de qualité.

Retiaire(s) / DOA
Prenant et tragique comme savent l’être les bons romans noirs quand ils sonnent juste, Rétiaire(s) signe un début d’année 2023 sur les chapeaux de roue pour la Série Noire.

Ou ce que vous voudrez / Jo Walton
Comme dans un précédent ouvrage (Morwenna) Jo Walton jette ici des ponts destinés a son public et démultiplie les références tant aux classiques de la littérature anglophone (Shakespeare, Byron, Keats, Shelley etc.) qu’aux des piliers des littératures de l’imaginaire moderne (Zelazny, Lewis etc.).

L’homme aux doigts d’or / Marc Villard
Les fidèles y trouveront sans doute leur compte, mais les néophytes pourraient commencer par un autre titre. Pourquoi pas Raser les murs ? (2022, Joelle Losfeld).

Les gens des collines / Chris Offutt
Le country noir sort littéralement des sentiers battus, par ses paysages et l’usage qu’en font ses personnages, différents seulement en apparence du reste de l’humanité. Ils ont les mêmes motivations : désirs, appât du gain, vengeance, et les mêmes qualités intellectuelles...

Collapsus / Thomas Bronnec
Collapsus inverse la tendance et on a parfois du mal à y croire, mais c’est là justement un des atouts de l’anticipation : nous montrer ce qui pourrait arriver en nous sortant de nos présupposés.

S’ils n’étaient pas si fous / Claire Raphaël
Si les descriptions psychologiques sont fines, la façon de parler de chaque personnage à coup de sentence finit par être répétitive.

L’île de silicium / Chen Qiufan
L’ambiance et la violence donnent une teinte de roman noir à L’île de Silicium de Chen Qiufan. Ce premier livre de science fiction presque hard science ouvre la collection Imaginaire de Rivages.

Darwyne / Colin Niel
Colin Niel se défait de l’enquête policière pour continuer de filer le sujet qui l’a toujours intéressé : notre rapport au vivant.

Dans la gueule de l’ours / James McLaughlin
Le roman produit un mélange inégal et réussi entre plusieurs registres.

V2 / Robert Harris
Avec la guerre en Ukraine et les guerres qui se préparent dans le monde, la littérature de guerre va-t-elle revenir dans les rayons des librairies ? Pour l’instant, elle trouve en partie refuge dans le genre policier au rayon roman noir.

Génération denim / Dato Tourachvili
Le livre, écrit de manière journalistique, possède la puissance des faits divers mis en roman.

Je crois que j’ai tué ma femme / Frasse Mikardsson
Le style de Frasse Mikardsson se fait moins drôle et moins caustique, la gravité du sujet ne permettant pas la désinvolture du premier tome.

Epaulard / Thierry Brun
Epaulard de Thierry Brun est une histoire presque contemplative, qui prend son temps, mais une histoire qui n’oublie pas le suspens.

Peupler la colline / Cécilia Castelli
Cécilia Castelli ne choisit pas le sensationnel ou le suspense. Elle dit avec sensibilité la période particulière de l’enfance et les sensations qui y sont attachées.

Le Soldat désaccordé / Gilles Marchand
Il faut lire Le soldat désaccordé parce que c’est dans les pages de ce livre que vous apprendrez des choses sur la première guerre mondiale, parce vous serez en bonne compagnie avec cet enquêteur, parce que vous aussi la vie vous a tapé dessus et qu’il est bon de comprendre que l’on n’est pas tout seul ; et enfin parce que l’émotion vous submergera.

Solitudes / Niko Tackian
Le livre délaisse ainsi le côté roman jeu du roman policier pour se concentrer sur l’ambiance et les personnages.

Le motel du voyeur / Gay Talese
On est assez loin de l’ambiance Columbo, n’est-ce pas ? Plus proche de celle de La maison où je suis mort autrefois du maître japonais Keigo Higashino.

Bélhazar / Jérôme Chantreau
Partant d’un “fait-divers” survenu dans une petite ville de la côte bretonne, Jérôme Chantreau brouille les pistes en déplaçant le lieu du drame et en changeant les noms...

Sarah Jane / James Sallis
Le voici à 76 ans avec un roman qui fait encore mouche. Sarah Jane de James Sallis repose sur un personnage féminin.

Grande soeur / Gunnar Staalesen
« Balivernes ! » répond l’amateur de la série Varg Veum qui retrouve avec bonheur un personnage toujours aussi attachant et original.

Fille perdue / Adeline Yzac
Avec Fille perdue Adeline Yzac dresse un portrait particulièrement noir de la condition féminine au XIXe siècle.

La dernière affaire de Johnny Bourbon / Carlos Salem
La dernière affaire de Johnny Bourbon n’a certes pas l’envergure de la précédente, mais en a les qualités : des personnages hauts en couleurs, des situations inattendues, un humour constant, et une mélancolie encore plus affirmée

J’ai vendu mon âme en bitcoins / Jake Adelstein
L’histoire du bitcoin, et des personnes qui tournent autour, comporte ce qu’il faut d’intrigues et de rebondissements pour que vous ressortiez de là avec le sourire, en ayant renforcé votre conviction que le monde dans lequel nous vivons est un monde de dingues.

Quantum / Patricia Cornwell
Patricia Cornwell signe un suspense dans lequel il ne se passe pas grand chose, mais on ne s’ennuie pas.

La Grande Panne / Hadrien Klent
Le plaisir est indéniable, à suivre ce délire qui met en scène les coulisses politiques.

Un jour viendra / Giulia Caminito
Un jour viendra fait partie de ces romans poignants qui laissent des traces.

La patience de l’immortelle / Michèle Pedinielli
En confiant la narration à son héroïne – qui a besoin de filtres littéraires pour accéder aux beautés de la nature – elle évite l’effet carte postale et privilégie les perceptions et sentiments d’un personnage à la fois rationnel et sensuel, doté d’un solide sens de l’humour.

Le silence selon Manon / Benjamin Fogel
Le silence selon Manon offre un sujet de réflexion qui a l’intelligence de se fondre dans les mouvements des personnages.

Noir diadème / Gilles Sebhan
Sur fond de trame policière, l’écriture de Gilles Sebhan explore la mort, le vieillissement et la violence.
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