Dans sa douleur, Finir les restes est l’un de ses livres qui nous font « encore minuscules et surhumains » qui nous permettent d’affirmer : Tout va bien.
Ce texte, chacun le lira et le recevra avec sa propre part de vie, de confrontation avec la mort. Il est assez épuré pour permettre la projection et au-delà, la rencontre.
Une modestie à la Walser - qu’on retrouve d’ailleurs, comment faire autrement, dans ce livre, perdu dans la neige - ou à la Felisberto Hernández, cet autre Proust, mais uruguayen et sans apprêts.
Texte de voyageur immobile, fantastique et borgésien, hérissé de formules cabalistiques qui résonnent longuement en nous, à lire et à relire avec délectation et un peu de stupeur...