Fattorius
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Des deux hémisphères / Françoise Cohen
La cohésion du recueil est assurée, en souplesse, par le thème de l’absence et par le grand écart entre la France et l’Argentine.

Les anges noirs / Christian Lanza
C’est un roman policier bien complexe et noir à souhait qu’offre l’écrivain Christian Lanza, ancien enseignant de langues anciennes, avec "Les anges noirs".

Par la racine / Gérald Tenenbaum
"Par la racine" : voilà bien un titre porteur de plus d’un sens, et c’est celui du dernier roman de l’écrivain Gérald Tenenbaum.

S’échapper / Martine Duquesne
Les chapitres sont courts, fulgurants même, et alternent introspection et narration de vie.

Un grand serviteur / Dimitris Sotakis
Une occasion de réfléchir de façon nourrie et rigoureuse sur les questions de domination sociale, qui s’avèrent plus complexes que ce qu’en disent les slogans parce qu’il arrive que le consentement s’en mêle avec passion.

Wuhan, ville close / Fang Fang
La vision du monde de l’auteure de "Wuhan, ville close" est portée par un humanisme rigoureux, sincèrement ému à chaque mort jugée de trop et due à ce que l’on n’appelait alors pas encore le covid-19.

L’aiguilleur / Bertrand Schmid
Le lecteur sera en tout cas séduit par le style de l’écrivain, dense, porté par un travail de finesse devenu rare.

Xéno / Alain Delmas
C’est un roman aux paragraphes à la fois denses et percutants qui embarque ses lecteurs dans les méandres d’un pays latino-américain imaginaire qui résonne à plus d’un titre dans l’esprit du lecteur.

Les voisins / Fiona Cummins
Au fil de retournements de situation stratégiques, saisissant une intrigue aux ambiances lourdes à son moment le plus critique, "Les Voisins" amène son lecteur vers un coupable évidemment inattendu (c’est la loi du genre), en explorant en profondeur la couleur grise de quelques âmes humaines.

L’été froid / Gianrico Carofiglio
Mettant en miroir le crime organisé et les forces de l’ordre, montrant leurs similitudes et la porosité de deux mondes qu’on voudrait étanches afin d’être rassurés, il met en scène des hommes et des femmes parfois désenchantés, qui réfléchissent à ce qu’ils sont et au monde dans lequel ils évoluent, où chaque victoire contre le crime peut paraître vaine tant le mal est ancré.

Vert samba / Charles Aubert
Oui, c’est un roman policier. Oui, il y a de la violence. Mais le romancier Charles Aubert, auteur de "Vert Samba", réussit curieusement à conférer à son intrigue un climat de douceur peu commun dans le genre littéraire dans lequel son livre s’inscrit.

Le Stradivarius de Goebbels / Yoann Lacono
Il s’agit d’un roman historique, précisons-le d’emblée : l’auteur évoque librement le destin de la violoniste japonaise Nejiko Suwa, qui a reçu de Joseph Goebbels en personne un violon d’exception, attribué au légendaire luthier Stradivarius.

Lucie d’enfer / Jean-Michel Olivier
Sous la forme d’un "conte noir" gorgé de références littéraires et artistiques, Jean-Michel Olivier, fidèle à lui-même et à ses... fantômes, offre avec "Lucie d’enfer" un roman troublant, privilégiant les déformations de la vision du monde que favorisent l’alcool et les années qui filent.

Les protégés de sainte Kinga / Marc Voltenauer
Foisonnant, tendu dès lors qu’il entre dans le vif de son sujet, le quatrième roman mettant en scène Andreas Auer offre également un éclairage précis du fonctionnement de la police cantonale vaudoise en cas de situation exceptionnelle.

La loi des hommes / Wendall Utroi
Le roman est en grande partie construit sur la base des interrogatoires que Wallace Hardwell effectue auprès de ces personnes dans les locaux de Scotland Yard.

Le chien, le maître ainsi que ses parents proches / Tagbumgyal
C’est que mine de rien, on sourit en lisant "Le chien, son maître et les parents proches", un recueil de nouvelles traversé par une subtile ironie.

Cannonball / Sylvia Hansel
Il faut croire que le temps est aux autobiographies. Avec "Cannonball", l’écrivaine Sylvia Hansel prend son lectorat par la main pour lui faire traverser son adolescence.

L’engrenage du mal / Nicolas Feuz
"L’engrenage du mal" se révèle écrit avec vigueur et rigueur, jusque dans les détails.

Joram / Manuela Gay-Crosier
Le socle est donc psychologique, et il est soigneusement installé : tout au long des près de 300 pages de "Joram", la romancière Manuela Gay-Crosier dessine quelques portraits profonds.

En haut de l’affiche / Fabrice Châtelain
"En haut de l’affiche" recèle par ailleurs aussi une belle caricature du critique, personnage indissociable du monde des arts, en la personne de Troussier.

Saisons en friche / Sonia Ristić
La romancière excelle à montrer ses personnages en action afin de leur donner une épaisseur, et aussi à pénétrer leurs âmes, leurs pensées.

L’ombre du renard / Nicolas Feuz
En somme, "L’Ombre du renard" est un roman en quatre dimensions : hauteur de vues, longueur des distances, profondeur des personnages, et temporalité historique.

Après la colonie / Olivier Pitteloud
Etouffante parfois, son écriture est celle du ressassement, mais aussi celle du rythme, avec des phrases à la longueur calculée, haletantes même lorsqu’elles sont longues, transpercées par moments par des mots familiers, voire populaires, qui claquent et détonnent.

Le pays des pas perdus / Gazmend Kapllani
L’écriture paraît stricte et grave ; mais à qui est attentif, elle apparaît travaillée.

L’aigle de sang / Marc Voltenauer
C’est un roman généreux que "L’Aigle de sang" ! Un roman qui a le souci d’éclairer toutes les composants de l’intrigue et aime jouer avec les fausses pistes.

Le livre perdu de Léonard de Vinci / Francesco Fioretti
Une création solide et efficace où arts et sciences se frottent.

Un jour comme les autres / Paul Colize
il y a de quoi se faire plaisir et se perdre dans "Un jour comme les autres" de Paul Colize. Il y a aussi de quoi apprécier un roman rapide, aux points de vue changeants...

Le trône maudit / Antonio Piñero & José Luis Corral
Avec "Le Trône maudit", fruit d’un énorme et épatant travail de recherche au travers de sources historiques parfois contradictoires ou lacunaires, José Luis Corral et Antonio Piñero proposent un roman généreux, politique bien plus que religieux, détaillé sur près de 600 pages.

Une famille presque parfaite / Dimitris Sotakis
Il n’y a guère de grands éclats dans "Une famille presque parfaite", et c’est là la force de ce roman.

Retour à la poussière / Matt Goldman
Un premier roman où évolue un enquêteur attachant, capable de créer naturellement des instants d’humour dès qu’il parle.

Je suis Jeanne Hebuterne / Olivia Elkaim
Le portrait d’une femme en proie aux vertiges de l’amour, mais aussi celui d’un mode où l’on essaie de vivre malgré la guerre, relaté d’une façon directe qui contribue à l’intensité de ce roman.

Miracle / Anne-Frédérique Rochat
Ce qui suggère qu’en somme, "Miradie" est un arc-en-ciel de sentiments et de moments.

Vers la beauté / David Foenkinos
Alors certes, "Vers la beauté" n’a rien d’un roman "feel-good" porteur d’une esthétique rassurante et agréable : loin de toute superficialité, l’auteur y convoque plus d’un thème rappelant ce que l’humain peut avoir de détestable.

Une si brève arrière-saison / Charles Nemes
Un roman avec des vrais morceaux de Christine Angot dedans... entre autres....

L’amour propre / Olivier Auroy
Roman d’ambiances, "L’amour propre" joue la carte de la finesse, écrivant le passé et le présent d’un de Waan qui recherche ses travaux.

Morceaux / Sacha Després
Il n’empêche : ce roman bestial, saignant, suscite un malaise certain chez son humain lecteur, qui marche au fil des pages sur les traces de personnages humains asservis...

Le Merle Bleu / Vesna Maric
Loin de tout misérabilisme, simplement à hauteur humaine, "Le Merle bleu" est le témoignage original, volontiers souriant, d’une personne qui, face à des circonstances particulières, a su faire ses premiers pas dans la vie des grands...

Des fleurs dans le vent / Sonia Ristić
Une amitié que ni les années, ni l’adversité – qui change de forme à tous âges – n’ont pas su corroder : cela peut paraître incroyable, et c’est pourtant formidable.

La densité de l’instant / Fabienne Morales
L’être humain, au cœur du premier recueil de Fabienne Morales.

Les retournants / Michel Moatti
Le lecteur relève que l’écrivain exploite les ressorts de thèmes littéraires du romantisme noir qui donnent aux "Retournants" une patine rétro.

Rue des fantasques / André Blanc
Rien de fantasque dans ce roman -un peu facile, mais je n’ai pas pu résister-, sauf son titre...

Un autre jour, demain / Abigail Seran
Une constante toutefois : le lecteur de ce recueil est appelé à vivre des moments de la vie quotidienne, proches de ce que lui-même vit. Magnifié par les mots précis et concrets de l’écrivaine.

Celle qui s’enfuyait / Philippe Lafitte
Comme souvent dans les romans où des personnages forts s’affrontent, il est intéressant de se pencher sur les personnages secondaires, qui peuvent être hauts en couleur.
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