En lisant en écrivant
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Voyous / Doug Johnstone
Portrait émouvant d’une Écosse gangrenée par la misère, l’alcool et la drogue, ou riche et parfaitement égoïste mais qui laisse ses enfants se débrouiller seuls, trouver tout seuls les règles de survie qui leur sont nécessaires.

Les morts d’avril / Alan Parks
Belle maestria pour réussir à emmêler et démêler les différentes intrigues, rendre tous les personnages crédibles – d’un bout à l’autre de l’échiquier social, chacun prisonnier d’une forme de soumission à l’autre – et maintenir un suspens jusqu’à la fin !

Les âmes torrentielles / Agathe Portail
La rencontre d’Alma et de Danilo, tous les deux endurcis par les épreuves, est inscrite dans la tragédie que rien ne peut arrêter mais, avant cela, chacun aura recouvré sa part d’humanité grâce à l’autre.

Niré / Aki Shimazaki
Comme toujours, on aime la pureté et la simplicité de l’écriture d’Aki Shimazaki qui dit la vérité des sentiments complexes qui agitent les personnages.

La nuit est mon jour préféré / Cécile Ladjali
Les personnages se répondent à travers le travail et l’écoute que leur offre Tom, paroles mouvantes, sinueuses, tout en courbes et ondulations qui libèrent et relient puisque l’amour a forcément le dernier mot.

Le petit roi / Mathieu Belezi
Tout est à couper le souffle dans ce texte à la langue précise et terrible, qui dit le mal et la souffrance sans jamais fuir ou adoucir son propos, sans emphase pathos non plus, juste à hauteur d’enfant blessé qui fait l’apprentissage de la cruauté.

Le guide / Peter Heller
On a du mal à croire à ce qui nous est raconté, à vrai dire, tout simplement.

Oxygène / Sacha Naspini
Très beau roman tout à fait singulier, écrit dans une langue précise, presque sèche, sans pathos ni larmes : un précis d’enfermement.

Saison morte / Erik Axl Sund
Difficile d’en dire davantage sans trop révéler, puisque tout repose sur une illusion d’optique, un tour de passe-passe tout à fait réussi.

Indocile / Dana Spiotta
Grâce à ces très beaux personnages de grand-mère / mère / fille / femme – dans lesquelles nous pouvons toutes nous projeter – Dana Spiotta montre la beauté de la résistance patiente, du regard affranchi des peurs doucement posé sur l’autre et la puissance tranquille de l’âge.

Descendre vers la mer / Isabelle Blochet
On est touchés par la justesse avec laquelle Isabelle Blochet restitue les moindres soubresauts de la pensée et du coeur de la jeune Hélène, observatrice et empathique.

De femme en femme / Hélène Couturier
Je ne sais pas si on sort vraiment non plus de ce roman, pris dans les pensées et les images à vif incrustées dans la mémoire d’Ilyas dont la vie vient de se fracasser, bêtement, sur le carrelage immaculé d’une soirée tragique.

Le meurtre du Docteur Vanloo / Armel Job
Un roman un peu à l’ancienne, qui prend son temps et un malin plaisir à donner des pistes contraires à renifler au lecteur...

Reine d’un jour / Kirstin Innes
Le roman sonne très juste en ce qui concerne l’industrie de la musique et le monde des journalistes...

Division avenue / Goldie Goldbloom
Le roman est sans cesse tendu entre la joie profonde d’appartenir à une communauté soudée autant que solidaire et la perte d’identité propre, la menace du regard des autres qui juge et soupèse, les langues toujours promptes à la critique.

Le retour de janvier / Charlotte Dordor
La peinture du futur, dans ce roman dystopique, est angoissante mais, hélas, bien plausible...

Les dévorés / Thibaut Solano
L’intrigue est habilement menée et on suit avec plaisir les progrès de l’enquête menée par Simon, malgré les quelques clichés parsemés ici et là et dont on pourrait aisément se passer, un peu comme si je disais que leur emploi est inhérent au fait d’être journaliste !

La dernière ville sur Terre / Thomas Mullen
C’est un roman historique qui réussit à se faire l’écho de notre époque – au travers de la peinture d’une autre – avec beaucoup d’intelligence.

La chasse au lapin / Lana Bastasic
Lana Bastašić est l’auteure de trois recueils de nouvelles, d’un recueil de poésie et d’un ouvrage pour la jeunesse. Attraper le lapin est son premier roman, il a remporté le European Union Prize for Literature 2020.

L’oiseau de pluie / Robbie Arnott
C’est un roman qui trouve son chemin entre mythe et dystopie, avec cette trouvaille vraiment superbe de l’Oiseau de pluie à la fois légende et réalité et ces personnages de femmes aux failles troublantes.

Le jardin céleste / Karel Schoeman
Il n’est pas ici question de plaindre ces aristocrates ni de déplorer la fin de leur mode d’existence privilégié, leur malheur est si peu de chose comparé aux multiples chaos et tempêtes qui ont tué et supplicié tant d’êtres humains.

Récitatif / Toni Morrison
C’est un très beau texte, lumineusement écrit, qui restitue avec vigueur et précision les sentiments qui tourmentent et embellissent aussi l’enfance...

Vie de Guastavino et Guastavino / Andrés Barba
C’est un très beau texte, qui m’a fait la surprise de me plaire infiniment – moi qui déteste d’ordinaire les biographies – et dont la narration drôle, spéculative, profonde est extrêmement prenante.

Mémoires d’un reptile / Silje Osnes Ulstein
L’intrigue se déploie sinueusement, fausses pistes et va-et-vient chronologiques, elle grossit dangereusement, toxique, cruelle, semant la mort et attisant les braises que les années de cendres n’ont pas réussi à étouffer.

Tu sais qui / Jakub Szamałek
Très rythmé, très pédagogique aussi sans lourdeurs cependant, très agréable à lire parce que Julita est un personnage sympathique, bien campé, très crédible et qu’on a hâte de retrouver dans le tome 2...

Le lâche / Jarred Mcginnis
C’est un drôle de roman à la fois très tendre et très cru...

Le trophée / Gaea Schoeters
Vraiment très dérangeant, obligeant le lecteur à changer de perspective et à réfléchir autrement, le roman propose une autre grille de lecture que celle que nous avons peut-être tendance à appliquer à la chasse, à l’Afrique, à des façons de vivre et de penser qui ne nous sont pas familières.

Oh, Canada / Russell Banks
Très très beau roman, crépusculaire et cependant lumineux, romanesque et comment !, tout en trahisons volontaires ou involontaires, avec le bruit de la mort qui approche et pose sa faux sur la gorge du vieil homme.

La femme du deuxième étage / Jurica Pavicic
Lorsque le roman s’ouvre, Bruna a presque fini de purger sa peine. Le monde s’offre finalement à elle, la liberté, la vraie, dans la solitude et le renoncement aux illusions vachardes.

Miss Joséphine / Margaret Wilkerson Sexton
C’est un roman magnifique sur la puissance de l’âme, la sororité, la maternité et la magie de l’esprit. Immatériel et insoupçonné, le pouvoir de ces femmes est comparable à celui d’une chamane : elles œuvrent à l’essentiel et savent les gestes, les paroles, les soins à prodiguer.

Rien ne dure vraiment longtemps / Matthieu Seel
Ce témoignage, malgré tout, comme une forme d’espoir et de grâce puisqu’il est possible que le cauchemar cesse, enfin.

La poupée qui fait oui / Agnès de Clairville
Roman initiatique cru et très réaliste dans lequel les narrateurs se succèdent en courts chapitres pour prendre la parole – multipliant ainsi les points de vue- , le personnage d’Arielle est extrêmement crédible comme celui de sa mère Inès, mère et fille touchantes dans leur expérience commune d’un premier grand amour toxique.

Darwyne / Colin Niel
Un roman qui flirte avec le fantastique, très angoissant, qui maintient le lecteur dans un état d’incertitude jusqu’à la fin tout à fait étonnante et terrible.

Pas de souci / Luc Blanvillain
Drôle, souvent satirique et un tantinet cruel, Pas de souci épingle avec justesse les travers de notre époque – Luc Blanvillain est souvent féroce sous une apparente légèreté : tout le monde en prend pour son grade – et réserve beaucoup de surprises narratives, secrets et mensonges qui font basculer la vie trop ordinaire, en apparence, des personnages.

Le Soldat désaccordé / Gilles Marchand
Le roman, au gré des rencontres du narrateur – dont l’histoire personnelle est également bouleversante – avec les témoins de cette époque, fait revivre le passé avec vivacité et émotion.

Tokyo revisitée / David Peace
L’énigme entourant la mort de Sadanori Shimoyama est amplement documentée, David Peace fait ici un travail de reconstitution tout à fait méticuleux sur lequel il rajoute, comme on ferait avec une feuille de papier calque, sa propre et fertile imagination.

Jack / Marilynne Robinson
La conversation qui ouvre le roman peut dérouter, ne laissez pas ces quelques pages vous détourner de ce roman fin et parfaitement gracieux dont la traduction de Simon Baril épouse avec légèreté et beaucoup de subtilité la langue de l’auteure.

Les deux morts de Charity Quinn / Katerina Autet
Un roman plutôt malin qui questionne l’amour maternel, la réussite sociale et ce qu’il faut accepter de renier pour y parvenir.

Dans la maison au coeur de la forêt profonde / Laird Hunt
Lire ce roman dans le climat actuel, où les femmes sont constamment réprimées, opprimées, qu’on veut soumettre et dominer, lui confère une force particulière, bien sûr.

L’attrapeur d’oiseaux / Pedro Cesarino
Très belle réflexion – parsemée d’humour – sur la culture, sur l’importance des mythes et des rites pour faire sens et donc société, pour vivre et mourir en paix parmi les siens, et prolonger la légende en en devenant un des héros.

Un monde de salauds souriants / Thomas Rosier
Thomas Rosier, dont Un monde de salauds souriants est le premier roman, a étudié les sciences politiques, l’urbanisme et la charpente. Il est désormais un des rares charpentiers-écrivains du monde.

Le vestibule des lâches / Manfred Kahn
Folie des hommes qui tuent tout ce qui est beau et laissent derrière eux un monde sanglant dénué d’humanité.
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