Le grand charme de ce très agréable roman est d’abord sa langue, qui passe constamment du français châtié de la bourgeoisie parisienne que Céleste côtoie au lycée Henri IV, au langage populaire de la « Petite Afrique » de Paris, français métissé d’ivoirien et d’argot nouchi, aux tournures truculentes et chantantes.
On se régale avec la truculence du langage, qui permet d’évoquer avec subtilité des sujets franchement compliqués. Une pépite emplie d’une saine énergie !