Il y a du Dictionnaire des idées reçues et du Bouvard et Pécuchet dans Mort aux girafes, où pullulent les clichés et les ridicules contemporains, où prolifèrent les scories de l’époque.
Avec son récit loufoque qui sort le 2 septembre prochain, l’écrivain et traducteur français s’inscrit dans une tradition, celle du roman en un bloc, dans laquelle se sont inllustrés Georges Perec ou Philippe Sollers et, plus récemment Alain Mabanckou ou Matthias Enard.
Sans doute faut-il saluer un roman qui fait le pari de la légèreté, ne prétend dénoncer rien d’autres que les codes du récit et sait, se faisant, emporter le lecteur dans sa très haute fantaisie
Un livre qui ne se donne pas à la première page, il faut l’accepter, se laisser porter par les vagues des phrases de l’auteur se laisser saisir, submerger par la douleur.