Cathulu
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Rétrécissement / Frédéric Schiffter
Nous suivons avec fascination, mais aussi détachement, ce parcours d’un personnage dont nous ne savons jamais si ce qu’il affirme est vrai, car ne disposons que de son point de vue.

Eté / Ali Smith
Son roman est riche d’humanité et l’été qui lui donne son titre irradie chaque page tant les sensations y sont présentes. 358 pages dévorées d’une seule traite.

Frère / Armand Halldor
Un roman de 320 pages qui vous embarque d’emblée dans son univers , remarquablement servi par une écriture talentueuse, un pur régal !

Lemon / Kwon Yeo-Sun
Roman d’atmosphère, Lemon est aussi un roman qui dépeint une société brutale (voir la scène d’interrogatoire initiale) où ceux qui sortent de la norme sont rejetés.

L’école des bonnes mères / Jessamine Chan
Ayant regardé des documentaires sur les dérives de certains systèmes de protection de l’enfance, (Norvège, Suède...), j’ai dévoré les 500 pages de ce roman où la tension est toujours présente.

Indocile / Yves Bichet
Dana Spiotta peint ici de très beaux portraits de femmes, surprenants à plus d’un égard (elle ne fait pas l’’économie de la violence qui emplit parfois son héroïne) et aussi le portrait nuancé d’une société complexe , raciste, mais où un avenir semble néanmoins possible.

La carapace du homard / Caroline Albertine Minor
Un roman prenant , à la construction brillante.

Pour qu’il neige / Jessica Au
C’est un roman tout en douceur et délicatesse qui se termine un peu abruptement, j’avoue que j’aurais apprécié de poursuivre le voyage avec ces deux femmes.

Atlantique Nord / Romane Bladou
L’écriture de Romane Bladou capte les sensations les plus infimes éprouvées par chacun d’eux et nous les offre avec une grande générosité.

Les autres ne sont pas des gens comme nous / J.M. Erre
J.M. Erre célèbre ici, entre humour noir et amour de l’humanité malgré tout, les vertus et les défauts du récit : éviter de nous coltiner avec la réalité mais aussi accepter de se la prendre en pleine face.

L’affaire des lubies du temps perdu / Rune Christiansen
On se perd parfois dans ces circonlocutions mais on reste séduit par la poésie qui se dégage de l’œuvre.

La poésie des marchés / Anne-Laure Delaye
Ce premier roman, plein de fraîcheur, nous permet de découvrir les coulisses d’une profession peu attractive au premier abord , un univers où l’absurde a sa place, même si personne ne semble l’admettre.

Le cas Malaussène. T2, Terminus Malaussène / Daniel Pennac
Un plaisir de lecture, un peu tempéré par quelques longueurs.

Fille en colère sur un banc de pierre / Véronique Ovaldé
Malgré l’atmosphère très réussie, je n’ai pas vraiment apprécié ce roman dont l’intrigue m’a rappelé celle d’Une souris bleue de Kate Atkinson et j’ai trouvé le temps long.

L’heure des femmes / Adèle Bréau
Ni hagiographie, ni portrait à charge, mêlant fiction et réalité, de l’aveu propre de l’autrice, ce roman nous rend Menie Grégoire proche et formidablement vivante

Les sources / Marie-Hélène Lafon
Un roman court, une centaine de pages, mais qui concentre des émotions d’une rare puissance, sans pathos mais en étant au plus près des corps.

La ligne de nage / Julie Otsuka
Sur un thème délicat et douloureux, Julie Otsuka réussit un texte sensible , prenant (même si la partie consacrée à la fissure est un peu longuette) et même moi qui déteste les piscines j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce texte profondément émouvant mais tout en retenue.

La paix des ruches / Alice Rivaz
Un roman âpre et dense, où les collègues et/ou amies de l’héroïne parlent des hommes avec beaucoup de désinvolture, peut être pour oublier tous les rêves de liberté qu’elles avaient étant plus jeunes.

Une histoire naturelle de l’amour et de la mort / Margaret Renkl
J’ai souvent pensé à Colette (et parfois à Sue Hubbell) en dévorant ces textes évoquant la nature de l’Alabama , le même amour de la nature, la même précision et le même attachement à sa famille.

Totalement inconnu / Gaëlle Obiégly
Un texte émaillé de réflexions-pépites mais qui laissera sur le côté tout lecteur habitué à des textes plus conventionnels.

Des meurtres qui font du bien / Karsten Dusse
Quelques touches d’humour noir parsèment le tout et on passe un excellent moment avec ce cocktail original : meurtres et pleine conscience .

Veuf cherche femme immortelle / Jean-Louis Fournier
Un texte qui oscille entre nostalgie , tendresse et humour et permet de passer un très bon moment de lecture .

Le goûter du lion / Ito Ogawa
Sur un sujet éminemment périlleux, Ito Ogawa, dans un style fluide , à l’émotion contenue, parvient à nous donner envie de nous rendre sur cette île quand le moment sera venu.

Quand tu écouteras cette chanson / Lola Lafon
Un texte dont la sincérité et l’émotion serrent le cœur.

Un chien à ma table / Claudie Hunzinger
J’ai retrouvé avec bonheur l’écriture de Claudie Hunziger, soulignant à tour de bras les formules qui émaillent ce texte , profitant pleinement de ses analyses et de son écriture tour à tour poétique et ancrée dans le réel.

Là où je nous entraîne / Isabelle Desesquelles
Isabelle Desesquelles nous coupe parfois le souffle et nous montre la puissance de l’écriture . Un autrice à son meilleur.

Cher connard / Virginie Despentes
Un texte qui fait déjà débat mais dont il faut espérer qu’il laissera de la place aux autres romans de cette rentrée 2022.

Le lâche / Jarred Mcginnis
Pas d’autoapitoiement, mais une bonne dose d’humour noir et un regard acéré porté sur le handicap, la manière dont il est vécu de l’intérieur ...

Quelque chose à te dire / Carole Fives
Une belle déclaration d’amour à la littérature, à la création et à leurs pouvoirs. Une autrice à son meilleur.

Encore un jour de pluie / Sarah Moss
Si j’ai retrouvé avec plaisir le regard aigu de Sarah Moss sur ses contemporains, (qui évoque en filigrane le Brexit et ses conséquences) , faute de réelle tension narrative, j’ai senti l’ennui poindre à plusieurs reprises.

Triple zéro / Madeleine Watts
Roman dominé par trois éléments : la terre, l’eau et le feu, Triple Zéro établit une équivalence entre le continent australien qui subit de plein fouet les conséquences dramatiques du réchauffement climatique et le corps de sa narratrice.

Evidemment Martha / Meg Mason
Un roman clivant sans doute mais que j’ai dévoré et qui m’a serré le cœur.

Deux femmes et un jardin / Anne Guglielmetti
Un titre simple , à l’image de ce récit qui fait le choix de ne pas trop en dire, et c’est tant mieux, avec une autrice qui peint avec délicatesse autant les femmes que les plantes.

Assemblées / Clémentine Autain
On suit sans déplaisir, mais sans réel intérêt, l’évolution de ces trois femmes dans ce roman léger où je me suis toujours sentie mise à distance.

L’engravement / Eva Kavian
L’émotion est toujours là, mais sans voyeurisme et c’est tout un pan, souvent caché, de la société qui se donne à voir dans ce roman d’une force inouïe et bouleversante .

Le lac magique / Yaël Cojot-Goldberg
Ni mysticisme, ni sorcellerie, mais une analyse très fine et sans concession de son rapport à la féminité et aux autres.

La fille qui voulait voir l’ours / Katia Astafieff
Un récit qui détonne agréablement comparé à ceux de certains de ses confrères masculins...

Les affinites sélectives / J. Courtney Sullivan
Un bon gros pavé estival qui fait le job.

Le pays des phrases courtes / Stine Pilgaard
Le point de vue décalé, fin et plein d’humour, l’écriture alerte et les personnages croqués à ravir font de cette lecture un pur délice.

L’Octopus et moi / Erin Hortle
Un roman souvent sur le fil et qu’on ne peut lâcher qu’à regret.

La fin des hommes / Christina Sweenay-Baird
Bref, même si j’ai lu jusqu’au bout les 471 pages de ce roman, je n’ai pas été totalement convaincue par le traitement de l’intrigue.
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