On le savait déjà, mais cet auteur est bien une valeur sûre de notre paysage littéraire. En tout cas, nous, on est toujours aussi fan de cette littérature vivante, léchée, aux ombres floues et aux contours lumineux.
On avale Esther d’une traite, ravi de retrouver ces personnages gentiment caricaturaux mais très attachants (une préférence pour l’adolescent qui découvre le sexe et la virtualité), pris dans l’engrenage d’une trame impeccable.
Il y a du rythme et de l’humour, les sécrétions diverses et variées du corps humain se mélange dans un récit carnavalesque et excessif. Une récréation littéraire qui n’a guère d’équivalent.