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Les envolés / Etienne Kern
Un roman d’une élégante pudeur, à son image, et qui fait assurément partie de mes chouchous de cette riche rentrée littéraire.

L’éblouissement des petites filles / Timothée Stanculescu
Dans la lignée des grands romans d’apprentissage, « L’éblouissement des petites filles » nous dit tout de ces montagnes russes émotionnelles de l’adolescence, et de cet âge auquel on aimerait tant échapper.

Mon mari / Maud Ventura
Elle dissèque et ronge jusqu’à l’os ce mariage parfait lourd comme un fardeau, c’est croustillant et savoureux, à l’image de l’écriture de Maud Ventura, qui maîtrise son texte et ses figures de style avec panache.

Anatomie d’un mariage / Virginia Reeves
Virginia Reeves a écrit un roman profondément intelligent mais aussi terriblement sombre. Elle ausculte les recoins obscurs qui façonnent les êtres humains et les couples.

Un été à Nantucket / Elin Hilderbrand
Elin Hilderbrand nous offre un roman totalement addictif, et dépeint une société coincée dans des clichés vivaces et archaïques (l’hygiène de vie d’une femme enceinte fera bondir plus d’une lectrice) et d’autres réalités toujours aussi tenaces.

Avant l’été / Claudie Gallay
Claudie Gallay parle avec une émotion virtuose de l’amitié, celle que l’on croyait impérissable, plus forte que tous les séismes, mais qui s’incline face à la trahison.

Tout le bonheur du monde / Claire Lombardo
Les personnages sont travaillés avec délicatesse, et Claire Lombardo les intègre dans une grande fresque familiale, où petites anecdotes et grosses surprises nous sont contées.

Harvey / Emma Cline
S’il est difficile d’apprécier un roman dont le personnage est aussi détestable que Weinstein, on ne peut toutefois qu’apprécier encore davantage l’écrivaine et la créativité de son travail.

I am, I am, I am / Maggie O’Farrell
« I am I am I am » évoque inévitablement le « Constellations » de Sinéad Gleeson paru en début d’année, mais dans une dimension plus abordable, moins clinique – et plus romanesque dans sa conception littéraire.

Sous le signe des Poissons / Melissa Broder
Lire « Sous le signe des poissons » n’est pas une simple lecture, c’est une véritable expérience et je vous recommande vivement de la faire (à moins que le parler cru vous indispose, et dans ce cas… réfléchissez !).

Milkman / Anna Burns
Le débit inextinguible de la narratrice, pareil à ses pensées qui jamais ne s’arrêtent, est harassant. C’est une lecture exigeante, lente malgré le rythme soutenu qu’induit le phrasé, qui semble souvent scandé. Mais voilà : pour peu qu’on dépasse cela, et c’est toute la richesse d’un univers littéraire unique qui s’offre à nous

Hamnet / Maggie O’Farrell
Shakespeare a écrit Hamlet, Maggie O’Farrell, elle, a réécrit la grande tragédie d’Hamnet, petit garçon oublié par l’histoire. Nul doute qu’il nous sera dorénavant impossible de l’oublier.

Normal people / Sally Rooney
Découvrir Sally Rooney à travers Normal People a été une expérience particulièrement forte que je suis incapable de vous expliquer aujourd’hui, si ce n’est qu’elle est forcément en lien avec la force implacable des émotions si vives de notre propre apprentissage de la vie.

Zoomania / Abby Geni
Un roman hypnotique qui nous parle de ce qui façonne les êtres, et en fait des humains, avec toutes leurs croyances, et leurs responsabilités.

Baiser ou faire des films / Chris Kraus
Ce roman qui doit raconter un film ressemble finalement à un film – ça pourrait être du Woody Allen, mais c’est du Chris Kraus, qui lorsqu’il n’est pas écrivain est réalisateur et scénariste.

Devenir quelqu’un / Willy Vlautin
Le roman s’inscrit dans la littérature des grands espaces, et Vlautin nous offre des panoramas cinématographiques de ses chers espaces infinis du Nevada envahis d’armoise.

La maison des Hollandais / Ann Patchett
On retrouve avec délectation l’écriture limpide et si plaisante d’Ann Patchett, et ce savoir-écrire si particulier des écrivains américains.

Ce matin-là / Gaëlle Josse
C’est toute la sensibilité que Gaelle Josse met au service de leur justesse qui bouleverse.

Tout peut s’oublier / Olivier Adam
« Tout peut s’oublier » est un roman triste, et pourtant il fait notre plus grand bonheur.

Les Graciées / Kiran Millwood Hargrave
La jeune auteure britannique nous offre surtout des portraits de femmes bouleversants, des femmes qui se distinguent par leur courage et leur combattivité – et qui, au renoncement, préfèrent le sacrifice.

Ohio / Stephen Markley
C’est un roman très ambitieux, construit en cinq partie – les quatre premières consacrées à chacun des personnages, et la cinquième partie, comme un coup de massue, vers laquelle converge cette drôle de soirée et ces rencontres improbables.

L’autre moitié de soi / Brit Bennett
L’écriture subtile et gracieuse (servie par une traduction de Karine Lalechère) pose des réflexions profondes, plaçant ce roman prodigieux et marquant dans la grande littérature américaine.

Un été de neige et de cendres / Guinevere Glasfurd
La plume fine et enlevée de Guinevere Gasfurd trouve le juste équilibre entre le romanesque, la profondeur des personnages et l’attachement à la véracité historique, riche d’évocation et de précision – notamment quand par le biais d’un autre personnage, le médecin à bord du Bénarès envoyé en 1815 à Sumbowa, elle nous plonge en plein coeur de l’indicible.

A rude épreuve / Elizabeth Jane Howard
Derrière l’humour et la légèreté de façade, on retrouve la finesse psychologique et l’élégance mordante de l’écrivaine teintées d’une gravité particulière, qui interroge la vie, la mort, et le devoir de chacun dans la guerre, notamment à travers les choix de Christopher le cousin objecteur de conscience.

La collection disparue / Pauline Baer de Perignon
Au-delà de la quête personnelle qu’elle raconte, La collection disparue est avant tout une formidable rencontre avec une auteure désarmante par sa sincérité, sa bienveillance et son élégance.

De sang et d’encre / Rachel Kadish
A travers une reconstitution extraordinaire de Londres au 17ème siècle, peste incluse, Rachel Kadish nous fait entrer dans la communauté juive rescapée de l’Inquisition à travers le regard et les mots d’Ester, une jeune femme qui cherche sa place dans une société où le savoir ne peut être que masculin.

Les Evasions particulières / Véronique Olmi
Dans cette chronique sociétale qui couvre une dizaine d’années, Véronique Olmi écrit le féminin avec une acuité vibrante, celle qui témoigne de sa propre conviction féminine dans les chemins qu’empruntent ses héroïnes, des femmes intelligentes, indépendantes, militantes, curieuses, sensuelles.

Mon père, ma mère, mes tremblements de terre / Julien Dufresne-Lamy
A première vue roman d’apprentissage, c’est au final un récit d’amour universel où la douceur triomphe de la colère, et où JDL défend de façon vibrante la liberté d’être celui celui que l’on est viscéralement.

Betty / Tiffany McDaniel
« Betty » replace la nature au centre de la vie, et sa force nous saisit, tandis que le destin des personnages auxquels elle donne vie nous hante. Il sera difficile d’oublier ce roman.

Le fil rompu / Céline Spierer
Un premier roman fort réussi, tant par la maîtrise de l’écriture que par les rebondissements qui nous surprennent jusqu’à la fin de l’histoire.

Chavirer / Lola Lafon
Des années 1980 à nos jours, Lola Lafon dresse un portrait sociétal engagé, profondément humain et bouleversant, et sort du silence toutes les Cléo et Betty aux ailes brisées.

Miracles du sang / Lisa McInerney
Cette suite ne sera pas à un coup de coeur comme le fut Hérésies glorieuses, mais la force d’attachement de son héros, elle, demeure intacte.

Nos espérances / Anna Hope
En invitant ici des héroïnes contemporaines, après avoir eu une approche historique dans ses deux précédents romans, Anna Hope confirme son talent à comprendre les femmes et l’amour profond qu’elle leur porte.