C’est un roman tout en douceur et délicatesse qui se termine un peu abruptement, j’avoue que j’aurais apprécié de poursuivre le voyage avec ces deux femmes.
Un texte lumineux sans être tapageur, portant en son sein une vérité d’acceptation et mettant l’accent sur l’importance des liens et du parcours comme accomplissement de l’individu.
Dans ce roman plein de finesse, aussi délicat qu’une estampe japonaise, Jessica Au évoque une relation mère-fille effilochée par les années et par les non-dits, par la différence culturelle et langagière qui éloigne les générations.